mardi 10 avril 2007

Isabelle C.

La première fois que j'ai vu Isabelle Carré c'était il y a bien longtemps dans Beau Fixe. Ou plutôt la première fois que j'ai remarqué Isabelle Carré c'était dans Beau Fixe, de Christian Vincent. J'avais dû la voir avant cela dans Romuald et Juliette de Coline Serreau, mais je ne peux pas dire que j'y avais prêté attention. Dans Beau Fixe, elle m'avait marqué, si j'ai oublié toutes les autres actrices de ce film, que je n'ai pas revu depuis sa sortie en salle, je me souviens très bien d'elle. Je ne dirais pas que je suis tombé amoureux d'elle (elle n'est pas mon type, je ne craque pas pour les blondes éthérée, mais plutôt pour les brunes piquantes) , mais j'ai été tout de même sous son charme, son talent.
Puis il y a eu La Femme Défendue, de Philippe Harel, le film est moyen, mais à tout de même une qualité, Isabelle est de tous les plans. 1 h 30 d'Isabelle en vue subjective, un pur bonheur. C'est à ce moment-là que je suis devenu un inconditionnel. Pas obsédé au point d'aller voir tout ses films, mais je guette tout de même ses apparitions cinématographiques. Si je suis allé voir Les Sentiments, c'est pour elle (et aussi Bacri). Si j'ai pleuré à la fin de Se Souvenir Des Belles Choses, c'est à cause d'elle et de son talent. Et ce n'est pas que pour José Garcia que je suis allé voir Quatre Étoiles, mais pour la voir enfin dans un rôle comique, la voir lumineuse, radieuse, irradiant l'écran.
Avec Anna M. elle est de nouveau sur les écrans, pour mon plus grand bonheur. Cette fois-ci, elle a un rôle plus sombre, plus grave. Cette fois-ci encore elle nous donne toute la mesure de son talent, dans ce qui aurait pu être un personnage casse-gueule, caricatural. Elle en fait une femme perdue, à la dérive, et qui quand elle sombre dans la folie ne devient pas ridicule, juste pathétique. La dernière image du film peut soit faire froid dans le dos, soit vous donner espoir. Tout ça juste avec un sourire. Chapeau.

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