lundi 26 février 2007

Just For Fun

C'est idiot. Ça ne veut rien dire. Et ça me fait rire...

dimanche 25 février 2007

Rendons à...

Devant un la grande famille du cinéma réunit pour l’occasion, et que Valérie Lemercier a une nouvelle fois tentée de dérider avec plus ou moins de succès, mais une belle énergie, les César ont été décernés hier soir au théâtre du Chatelet.
Comme chaque année les commentateurs de tout bord s'ingénieront à faire remarquer que le cinéma populaire (Les Bronzés 3, Camping...) était absent des nominations, que les comédies (représentées par OOS 117, prête-moi ta main, ou Quatre Étoiles) ont été oubliées, que le cinéma populaire a du s’effacer devant le cinéma d’auteur (5 trophées pour Lady Chatterley) ou s’interrogerons sur la nécessité de remettre un César d’honneur à l’acteur étranger en promo (après Will Smith ce fut Jude Law).
Mais le pire n’était pas là. Non ce n’était le discours de Pascale Ferran qui a réussi à plombé l’ambiance avec son intervention interminable. Ce n’est pas non plus la disparition du César du meilleur film européen (après tout la France à dit non au traité établissant une constitution Européenne, et si en plus c’est pour une nouvelle fois le décerner à Almodovar ça pourrait paraître suspect).
Le pire c’est le parrasitage de la cérémonie par le fantôme des 7 d’Or. Bon certes le doc de Karl Zéro est amusant et bien foutu, mais comme l’a justement ait remarqué Michel Royer, il est composé à 100% d’images télé. Elles sont bien montées, le commentaire de Gustin est drôle, mais est-ce que ça mérite d’être considéré comme un documentaire, et de recevoir le premier César dans cette catégorie. Mais bon ce n’est rien à côté du téléfilm qui a reçu le César du meilleur premier film. N’allez pas croire que je n’aime pas la télé, bien au contraire, je me gave depuis mon plus jeune âge de fictions télé. Mais que Je vous trouve très beau, qui n’est pas plus original qu’un téléfilm de France 3, tant par son sujet que par sa réalisation, fasse la nique à 13 Tzameti, vrai première oeuvre originale, forte, prometteuse malgré certains défauts, à Pardonnez-moi oeuvre sincère, radicale, émouvante, marquante, ou à Mauvaise Foi, comédie bien plus inspirée, à tous les niveaux, ça me fait mal au cul. Bien sûr tous les goûts sont dans la nature, et les membres de l'académie des arts et techniques du cinéma ont le droit de voter pour qui ils veulent, et de toute façon il ne faut pas attendre trop d’une institution qui ne reconnaît la comédie populaire et de qualité que quand le réalisateur est mort, comme Gérard Oury, qui a eu droit à bel hommage.
Tous les ans je me dis que je ne regarderais plus, et tous les ans je me fais avoir, je me colle devant mon poste et je peste pendant deux heures. Tant pis pour moi (et en plus je vais regarder les Oscars cette nuit).

lundi 19 février 2007

MW

J’aime beaucoup Martin Winckler. Comme ça c’est clair, et ceux qui ne le supportent pas peuvent passer leur chemin parce que je ne vais dire que du bien de lui.
J’ai découvert MW comme beaucoup de monde en lisant La Maladie de Sachs. Ce livre est devenu l’un de mes préférés, et je le relis régulièrement (tout comme je regarde régulièrement l’adaptation cinématographique avec Albert Dupontel). Comme souvent, quand j’apprécie un auteur je cherche à lire ses autres livres. C’est alors que je me suis aperçu que non seulement il était romancier, médecin, mais qu’en plus comme moi il aimait les séries télé. L’un de ses premiers ouvrages était d’ailleurs consacré à Mission: Impossible.
Depuis La maladie de Sachs j’ai lu tous les livres de MW (à l’exception des ouvrages médicaux), et ça demande du boulot, parce que le bougre écrit beaucoup, des romans bien sûr, mais aussi des documents sur des sujets divers (les séries télés, les super héros, Zorro...) des recueils de chroniques (celles de France Inter (qu’a l’époque j’écoutais chaque matin en me réveillant, et que par jeu je parodiais sur le forum du Sub Espace, parodies qu’il a eues a gentillesse de publier sur son site perso) ou celles d’Arte radio) et des nouvelles.
Dernièrement, après une année 2006 bien calme, il est revenu en librairie avec trois livres, un consacré aux droits des patients (Les droits du Patient, Ed Fleurus) un autre sur ses plaisirs culinaires (À ma bouche, Coll. Exquis d’Écrivains, Ed. Nil) et un troisième sur les séries (Le Meilleur des Séries 2007, Ed Hors Collection). Trois raisons de passer du temps à lire.

jeudi 8 février 2007

Séquence nostalgie

Aujourd’hui tout le monde a oublié qui est John Hugues (en tout cas autour de moi), mais dans les années 80 ce réalisateur américain a connu un certain succès. Avec des comédies pour ado pas bêtes et pourtant transgressives, avec ce qu’il faut de sexe, drogue et rock’n roll, de révolte et de décomplexions. Loin des dernières productions destinées aux teenagers découlant des Américan Pie et autre Scarry Movies, grosses bouses racoleuses sans imagination, sans discours, et au final sans intérêt. Mais en dehors de Weird Science (Une créature de rêves) gros délire à la gloire des geek, ou Ferris Bueller’s Day Off (La folle journée de Ferris Bueller) pochade sympatoche sur la fin de l’adolescence, il fut le réalisateur d’un des meilleurs films sur l’adolescence, son malaise, sa révolte, ses questionnements : Breakfast Club.
En apparence c’est un film pour ado classique, un High School comme un autre, un matin de colle comme les autres, 5 lycéens comme les autres réunis contre leur gré dans cette bibliothèque parce qu’ils ont fait des choses interdites par le règlement. Cela ressemble à n’importe lequel des High Schools movie, ça fait même peur tellement c’est cliché. Dans cette salle de colle, il y a le sportif, le délinquant, la fille populaire, l’intello et la folle. Et même le proviseur buté, borné. Mais les clichés ne sont là que pour souligner le propos du film. John Hugues dépasse vite cette vision stéréotypée de la jeunesse. Il pose le doigt là où ça fait mal, il décortique le mal-être de ces jeunes, qui sous leur masque sont tous les mêmes, souffre de la même façon, subissent la vie qu’on leur propose, impose, la seule différence c’est la façon dont ils y répondent. L’intello trompe ses parents en ramenant des bons résultats, le sportif répond aux attentes de son père en restant un champion, la folle garde les autres à distance par son excentricité pour éviter de parler, de se dire, la reine du bal n’existe que par son apparence, et le délinquant est le seul à oser afficher sa rébellion.
Petit à petit ces cinq ados qui n’avaient à priori rien à faire ensemble vont apprendre à se connaitre, profiter de ce temps pour enfin se raconter, confier leurs tourments, en rire, en pleurer, laisser un moment tomber les masques, même s’ils ne sont pas dupes et qu’ils savent qu’après ce moment privilégié il faudra qu’ils les remettent, ils auront au moins dans les couloirs du lycée des complices, des bouées de secours: les autres membres du Breakfast Club.

lundi 5 février 2007

On ouvre

Ça y est Le Village a ouvert ses potes. Le nouveau site du réseau du FLT consacré à la fiction européenne est en ligne depuis quelques heures. Allez y faire un tour, il y a plein de bons articles (et pas seulement le mien sur The Monty Python Flying Circus).

Articles plus récents Articles plus anciens Accueil