jeudi 30 novembre 2006

A méditer...

La Loi de l'Emmerdement Maximum

1-Rien n'est aussi simple qu'il y paraît.
2-Tout prend plus de temps que ce que vous pensez.
3-Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera nécessairement mal.
4-S'il existe plusieurs façons pour les choses de mal se passer, c'est celle qui fera le plus de dégâts qui se produira.
5-C'est au pire moment que les choses tourneront mal.
6-Si quelque chose "ne peut tout simplement pas mal tourner", ca tournera mal quand même.
7-Si vous avez trouvez plusieurs façons pour les choses de mal se passer, mais que vous les avez circonvenues, une autre façon apparaîtra spontanément.
8-Laissées à elle-mêmes, les choses ont tendance à aller de mal en pis.
9-Si tout semble manifestement bien se passer, c'est que quelque chose vous a échappé.
10-La Nature frappe toujours au défaut de la cuirasse.
11-Mère Nature est une chienne. L'univers n'est pas indifférent à l'intelligence, il lui est activement hostile.
12-Il est impossible de faire quoi que ce soit à l'épreuve des imbéciles : les imbéciles se montrent toujours si ingénieux !
13-Si vous décidez de faire quelque chose, il y aura toujours autre chose à faire avant.
14-Chaque solution apporte de nouveaux problèmes.

mercredi 29 novembre 2006

The New and Improved James Bond

Depuis plus de 40 ans avec une régularité quasi métronomique, il revient sur les écrans. Non ce n’est pas Woody Allen, même si ce dernier participa à l’une des aventures (non officielle et parodique) du plus célèbre des agents secrets au service secret de Sa Majesté. Bien sûr vous aurez reconnu 007, Bond, James Bond.
La dernière fois qu’il nous avait rendu visite, il était accompagné de la très glamour Halle Berry, et roulait en voiture invisible sur la banquise et empêchait une mégalomane de détruire la planète. Ou un truc approchant. Rien de bien original. Malgré les très bons résultats au box-office, les producteurs sentaient bien que la franchise tournait en rond. Pour éviter de sombrer dans la caricature (certaines mauvaises langues diront que les derniers opus étaient déjà une caricature), il fallait d’urgence revoir la copie.
Reboot complet donc avec Casino Royale, 21éme aventure cinématographique de James, mais première aventure écrite par Ian Fleming. Jamais adaptés sérieusement pour le grand écran, les débuts de l’agent secret offraient un moyen idéal de faire redémarrer la franchise sur de nouvelles bases en revenant à la source.
Exit donc Pierce Brosnan après 4 films, et bienvenu à Daniel Craig, 5éme acteur à endosser le smoking de Bond. Si la blondeur de l’acteur a pu faire couler beaucoup d’encre, le choix de ce nouvel interprète, plus proche du charisme animal d’un Sean Connery que du glamour d’un Roger Moore, n’est pas un caprice des producteurs. Il est plus proche du personnage de Flemming que tous les autres interprètes l’ayant précédé.
Plus dur, plus violent, plus humain aussi. Le nouveau Bond n’est plus une gravure de mode évoluant dans des décors paradisiaques une bimbo à son bras, combattant des mégalomanes en manque de domination mondiale. Le fraichement classé double zéro, grade qu’il obtient lors d’un pré-générique en noir et blanc, sans cascade à couper le souffle, mais un combat brut qui donne le ton du film, doute, se trompe, saigne, chute, en un mot apprend ce qu’est son boulot.
Résolument différent, le nouveau Bond renouvelle la franchise avec brio, dépoussiérant n mythe avec talent, et lorsque qu’apparait le traditionnel “James bond Will Return” à la fin du générique, pour la première fois depuis longtemps on espère ce retour.
J’oubliais, un dernier détail pour vous convaincre d’aller voir Casino Royale: Eva Green
Est-il besoin d'en dire plus?

dimanche 26 novembre 2006

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1930-2006

lundi 20 novembre 2006

Toiles

Les temps sont durs. Je ne parle pas du temps qu’il fait, la pluie et le froid c’est tout ce qu’il y a de plus normal en cette fin novembre. Non il s’agit de cette ambiance pas nette de pré-campagne électorale. Sarkozy prend de plus en plus de place et d’assurance, jusqu’à presque mordre Alliot-Marie quand elle ose le contester. Je ne dirais rien de Dieudonné qui rejoint le Front National, comme l’a dit Farrugia, je l’aimais bien de son vivant. Pas facile d’avoir le moral, à moins d’être sympathisants de Ségolène Royale. Ou d’aller au cinéma.
Parce qu’en cette fin d’année il y a de quoi se réjouir pour au moins deux raisons.

Tout d’abord par d’ordre d’apparition sur les écrans Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro. Le réalisateur de deux films adaptations de comic, Blade 2 et Hell Boy, s’en revient en Espagne et dans la période franquiste après L’échine du Diable, et fait une nouvelle fois se croiser Histoire et fantastique, enfin pas exactement se croiser, plutôt marcher côte à côte les monstres de la vraie vie et les créatures de l’imaginaire, avec entre les deux une fillette qui se soulage de fréquenter les premiers en s’en allant dans le monde des seconds. Fable sur le pouvoir et la nécessité de maintenir la part d’imaginaire dans le monde, Le Labyrinthe de Pan est un film indispensable, d’une beauté formelle à couper le souffle, et d’une force dans son histoire que vous laisse des traces pour longtemps dans la tête, et l’envie d’y retourner à peine sorti de la salle. Injustement ignoré du dernier Festival de Cannes, où il mal vu de distingué un film de genre, je ne saurais que trop vous conseiller d’aller vous perdre dans ce labyrinthe, quand vous en sortirez, vous ne l’oublierez pas.

Dans un tout autre genre, mais tout aussi efficace pour chasser les idées noires et le cafard qui peuvent s’installer quand le ciel se fait plus bas et plus gris, Borat. Précédé d’un buzz d’enfer, et accompagné de l’Amphore d’Or gagnée au dernier festival du film Grolandais (gage de qualité) ce film est une bombe pour les zygomatiques. Faux documentaire sur les USA, vraie pantalonnade enchainant les gags potaches, les scène instantanément culte (les déclarations lors du rodéo, le combat de catch, le dîner...) Borat est un pur bonheur de comédie, pas très fin, très souvent en dessous de la ceinture, mais dans ces temps du retour à l’ordre moral, du politiquement correct et de l’aseptisation du rire, ça fait du bien. En plus, je suis sur qu’il n’a pas du faire rire Sarkozy grand ami des USA, et Royale gardienne des bonnes manières et du bon goût.

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