mercredi 31 octobre 2007

C'est pas des pistaches, c'est pas des noix de cajou

Et revoilà la bande de Charlie Brown ! Ce quatrième tome de l'intégrale des aventures des peanuts, couvrant les années 57 et 58, est, comme les trois précédents, un vrai régal. Les Peanuts sont rentrés, depuis le précédent tome, dans un rythme de croisière, et il n’y a aucune évolution majeure dans leur dynamique. Quoique, dans les toutes dernières pages, Snoopy, qui marche toujours à quatre pattes, commence à dormir sur le toit de sa niche, et cela annonce beaucoup de choses, et cette position emblématique du personnage, oserais-je dire iconique, arrive à provoquer une petite émotion au lecteur, pourtant habitué à cette image, en redécouvrant cette posture pour la première fois.
Et s'il n'y avait que ça. Lucy, Charlie, Schroeder et mon chouchou Linus sont toujours là, en pleine forme. Difficile de croire qu'ils ont tous plus de 50 ans au compteur.
À lire tout doucement, en attendant le prochain tome, au printemps peut-être.

mardi 30 octobre 2007

Pas drôle, pas drôle du tout

Je suis en vacances. Rien que ça, ça vaut un billet dans ce blog. Donc, encore une fois, je suis en vacances. Je le dis avec autant plus de plaisir que ça fait râler mon frère. A chaque fois c'est la même histoire, je dis que je suis en vacances, et lui il hurle "encore, vous foutez vraiment rien dans l'éducation". Moi je ne réponds rien, je me contente de sourire ostensiblement. ET ça le met plus en colère.
Bref, je suis en vacances, et comme à chaque fois que je suis en vacances je vais au cinéma pour rattraper mon retard. Pour ces congés, je m'étais dis que je commencerais par En cloque, mode d'emploi. J'avais tellement rigolé devant 40 ans toujours puceau, que je me faisais une joie d'aller me gondoler en salle pour débuter les vacances de Toussaint, qui sont loin d'être les vacances avec l'ambiance la plus joyeuse, il fait gris, il pleut, la nuit tombe à 18h, et puis il y la fête des morts en plein milieu, le 2 novembre, et pas le 1er qui est justement la Toussaint. En un mot c'est cafard.
Manque de pot, même pas 3 semaines après sa sortie, le film n'est plus à l'affiche dans mon cinéma préféré, et dans une seule salle sur Bordeaux, en VF, avec deux séances par jour. Autant dire, galère. Je ne suis même pas en colère. C'était prévisible. Ce genre de film ne marche pas chez nous. Ce n'est pas notre type d'humour, trop subversif, trop trash, trop référentiel. Chez nous on aime les comédies à la Camping, bien grasse, bas de plafond, qui ne blesse personne, qui ne critique rien , qui n'ose rien, et que l'on oublie avant même d'être sorti de la salle. Déjà le dernier Wil Ferrell n'avait eu droit qu'à une sortie technique. Heureusement qu'il reste les DVD.
A la place je suis allé voir Le Deuxième Souffle, et je me suis bien fait chier pendant 2h30. Vivement demain, il y a SuperGrave qui sort. J'ai besoin de rire

lundi 29 octobre 2007

Who...

Enfin, je suis de retour à Le Village avec un petit article sur le Docteur. Docteur qui ? Exactement Doctor Who. C'est court, mais bon.
Si ça ne vous suffit pas il y a plein d'articles bien mieux que le mien, plus long, et mieux écrits, sur Spooks, Les oubliés, Life on Mars et d'autres fictions toutes très intéressantes. Allez donc faire un petit tour par .
Si vous êtes plus portée sur les séries US, il y toujours pErDUSA. En plus ils ont fait une bande annonce toute jolie, avec plein d'images de bonnes séries dedans (et quelques séries moisies aussi)

mardi 23 octobre 2007

La vie c'est court, et pourtant une heure c'est long

C'était il y a 20 ans. Un type qui passait beaucoup de temps dans les bistrots, à écouter les gens parler pendant qu'il travaillait, eu l'idée de noter les perles qui s'échangeaient autour d'un verre de blanc, un demi de bière ou un petit café pris sur le zinc. Ce type c'est Jean-Marie Gourio, et son idée est devenue Les Brèves de Comptoir. Pendant plus de dix, chaque année, il a pu dire qu'il allait au troquet du coin pour son boulot. Chaque année pendant plus de dix, il a glané les brèves qu'il entendait, en faisant bien gaffe de ne pas rire trop fort pour ne pas se faire remarquer. Chaque année, pendant plus de dix ans, j'ai attendu la nouvelle livraison de ce livre bourré de phrases définitives, pensées hilarantes, petits bouts de philosophie de pilier de comptoir.
Pour fêter cet anniversaire, en plus du recueil sorti en librairie, voici, en vrac, quelques-unes de ces brèves.
Le lama, je pige, dalaï, je vois pas ce que c'est.
Y faudrait un distributeur d'apéros dans le mur pour quand ça ferme, pareil que les banques.
Il a perdu son taxi parce qu'il buvait trop, maintenant il est chauffeur de car en Bretagne.
Dans la vie y'a trois types d'hommes, les cons, et les autres !
C'est toujours quand y'a pas de pont qu'on veut aller de l'autre côté. Toujours.
Si t'es debout au Pôle Nord avec ta femme, ça fait comme des mariés posés sur un gâteau.
Un glaçon, tu l'amènes dans le désert, y reconnaît rien.
La poésie, c'est quoi ?! Des conneries bien en ordre, c'est tout !
C'est pas le tabac qui donne le cancer, c'est l'énervement d'avant que tu fumes.
J'ai toujours dit ce que je pensais... là par exemple je pense à rien, je le dis.

lundi 22 octobre 2007

Trucs en vrac

Guy Môquet ne devait pas se douter que 60 ans après son exécution, sa dernière lettre serait au centre d'une polémique entre le Président et une partie de l'éducation nationale. S'il avait su, s'il avait pu, peut-être aurait-il envoyé un SMS.

L'affaire DSG et les centaines de millions d'Euros qu’il a retirés en liquide, ne lui coute pas sa place de numéro 2 du MEDEF. Qu'elle somme aurait-il dû retirer pour perdre son poste ? Qu'elle est cette organisation dont le chef, Mme Parisot, ignore ce que fait son numéro deux ? Pourquoi parle-t-on de financement des syndicats par cette caisse noire à la veille d'un mouvement social d'importance ?

Bernard Laporte n'a pas de chance, non seulement l'équipe de France qui la coupe du monde de rugby comme elle l'avait commencée, en perdant devant les Argentins, mais encore, et plus grave, son entrée au gouvernement s'accompagne de soupçons pour double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs, transferts de fonds suspect, fausses factures, travail au noir ou encore retraits en espèces.. S'il n'y a rien à redire sur ses résultats sportifs, il est tout de même étonnant, en dépit de la présomption d'innocence, que dans un gouvernement qui prône la tolérance zéro, un secrétaire d'État puisse garder son poste alors qu'il doit être entendu par la justice.

L'Omniprésident Sarkozy, grand ami des patrons, avait promis une révision du droit des affaires, pas pour faire plaisir à ses amis, mais pour « fluidifier » et « redynamiser » le monde de l'entreprise. C'est bien gentil, mais dans une première version, cette révision, la notion d'abus de biens sociaux était redéfinie de telle manière que des affaires comme l'affaire ELF n'auraient jamais existé. Et l'affaire Laporte...

Donc Cécilia est partie. Personne, à moins de revenir d'un séjour prolongé sur Mars, ne peut l'ignorer. Est-ce que cela va changer des choses à la politique du gouvernement ? Sans doute pas. L'amendement ADN a été voté, même s'il y a eu protestation. Protestation, mais pas explication des implications. Caméra braquée sur les people, mais pas sur les scientifiques et les rares hommes politiques tenant un discours argumenté. Pas un mot sur la porte ouverte au détricotage de la loi sur la bioéthique, pas un mot sur la remise en question de la notion de famille, pas un mot sur la réalité de cette loi.

Tout ne va pas si mal. Les premiers effets de la politique de Sarkozy, pardon de notre Uberprésident Sarkozy, se font sentir. Dernièrement plusieurs foyers ont reçu un chèque dont le montant a pu atteindre jusqu'à 50 000 euros, suite à l'abaissement du bouclier fiscal. Bien sûr ces foyers font parti des plus aisés de France, de deux qui versaient le plus au Trésor Public, mais au moins si l'État est capable de rembourser ce telles sommes, c'est que contrairement à ce que nous dit notre cher et transparent Premier Ministre, la France n'est pas en faillite.

mercredi 17 octobre 2007

Lui et Môa

Sacha Guitry fut l'un des auteurs dramatiques les plus acclamés de son époque. Fils de Lucien Guitry, acteur lui aussi très populaire en son temps, à qui Sacha rendra hommage dans sa pièce Le Comédien, il fût un des membres du Tout-Paris de l'entre-deux guerre, et l'un des premiers auteurs dramatiques à s'attaquer au cinéma. Puis vint la Seconde Guerre, et l'occupation, il ne quitta pas Paris, continua à monter sur scène, et même à tourner, et si à aucun moment il ne fut un collaborateur, le fait qu'il a entretenu des liens cordiaux avec les occupants (ce qui lui permis d'intercéder en faveur de la libération de Tristan Bernard) lui fit passer quelque temps en prison à la libération. Ce fut la fin de ses années de gloire. Il continua à écrire des pièces, à monter des films, mais cette tache sur son CV le suivra jusqu'à la fin de sa vie.
Après sa mort, commença pour son oeuvre une traversée du désert. Il était jugé trop « bourgeois », trop conventionnel, et ses films se voyaient méprisés par la critique, qui n'y voyait que du théâtre filmé. Heureusement, les futurs réalisateurs de la nouvelle vague, dont François Truffaut (qui lui rendra hommage dans Le Dernier Metro, le personnage joué par Jean Poiret étant très largement inspiré de Guitry), réhabiliteront son oeuvre cinématographique, et Sacha Guitry replis la place qui lui revenait dans l'histoire du cinéma.
J'ai découvert Guitry d'abord par l'écrit, grâce à la collection omnibus j'ai dévoré ses pièces, ses mémoires, et la quasi-totalité de ses textes. Puis vinrent les films, édités en VHS par CanalVidéo, je guettais chaque nouvelle sortie, et me régalais à chaque fois de retrouver la patte du maitre, ses mots d'esprit, ses répliques assassines, et quand il jouait dans ses productions sa voix inimitable qui faisait la moitié du plaisir. Puis, victime du progrès, j'ai rangé mon magnétoscope, et donné mes cassettes.
Aujourd'hui, 50 ans après sa mort, la plupart de ses films sont enfin disponibles en DVD, que ce soit dans un superbe et onéreux coffret regroupant 9 de ses oeuvres, ou dans un coffret plus abordable de 4 films. Il est grand temps de faire tourner dans vos lecteurs ces petits bijoux d'humour, d'impertinence, et du bonheur pur en ce qui concerne les dialogues.
Bourse fournie ou bourse plate, vous ne regretterez pas votre investissement.

lundi 15 octobre 2007

Hypothèque sur l'apothicaire

Avez-vous entendu parler des projets de déréglementation des pharmacies ? Non. C'est normal, il y avait la coupe du monde de rugby, et l'équipe de France occupait toute la place qu'elle méritait, mais aujourd'hui qu'elle s'est fait sortir par les Anglais (thank you) le sujet devrait trouver enfin la place qu'il mérite.
Si jamais ce n'était pas le cas, permettez-moi de vous éclairer. Les pharmaciens après des années d'études ont les compétences pour vendre des médicaments, dont la prise peut se révéler dangereuse, et offre un conseil médical qui évite à certains une visite chez un médecin. Il y a en France une pharmacie, y compris dans les villages les plus reculés. En moyenne chaque français peut trouver une officine à moins de 6 minutes de son domicile. Mais selon notre Omniprésident, il existe en France des professions qui bénéficient d'une rente de situation. Dont les pharmaciens qui bénéficient du monopole de la distribution des médicaments à vignette. Les pharmaciens profiteraient d'un système pour s'en mettre plein les poches.
Pour remédier à cela, et pour répondre aux exigences de l'Europe qui s'oppose à toute forme de monopole, le Président Sarkozy propose une déréglementation. À savoir que le monopole de la distribution des médicaments ne soit plus entre les mains des pharmaciens. Ce changement des règles de distribution pourrait voir apparaître des chaînes privées de distribution, voire des pharmacies discount. Dans cette situation comment une pharmacie de village, qui vendrait forcement les médicaments plus cher qu'un grand réseau de distribution, pourrait-elle résister, de la même façon que les petits commerces ont peu à peu disparu face au rouleau compresseur des grandes surfaces. Au-delà de la disparition d'un nouveau « service public » ou profit de grand groupe financier comme c'est déjà le cas dans d'autres pays européens, il y a le risque de trouver des médicaments dans les rayonnages des grandes surfaces, moins cher certes, mais sans le conseil d'un vrai pharmacien.
À l'heure où l'Uberprésident Sarkozy voudrait forcer les médecins à s'installer dans des zones de soi-disant désertification médicale, quel serait l'intérêt pour un patient d'aller voir un médecin près de chez lui, s'il ne peut trouver les médicaments qui lui sont prescrits dans son village. À moins que ce ne soit une nouvelle fois pour faire plaisir à ses amis du CAC 40. Mais je n'ose y penser.

Une analyse plus poussée

dimanche 14 octobre 2007

Thank You !

Voilà, c'est fait. Comme je l'avais demandé dans mon précédent billet, l'équipe d'Angleterre a sorti la France de la coupe du monde de rugby. Fini la Chabalmania, fini les petites phrases du courtisan Laporte (la France à gagné parce que c'est une grande équipe, comme la France à un grand président), fini la presse obnubilée par le rugby, fini les JT en direct du Stade de France, fini la folie ovale, retour à la normale.
Peut-être que l'on va enfin expliquer l'affaire EADS, peut-être que l'on va enfin parler du projet de "privatisation" des pharmacies, peut-être que l'on va vraiment regarder ce qui se passe dans le gouvernement, peut être que je rêve aussi, la France est éliminée de la coupe du monde de rugby, mais Sarkozy est toujours notre Uberprésident, celui qui décide de la direction où doivent regarder les journalistes.
Enfin il n'aura pas eu sa coupe du monde, et rien que pour ça, merci encore à l'équipe d'Angleterre.

lundi 8 octobre 2007

L'important, c'est la rose

Avant toute chose, je tiens à préciser, pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, que je n'aime pas le sport en général, je n'ai jamais vibré devant les joutes sportives, devant les exploits de brutes plus ou moins épaisses pour pousser le ballon dans les filets ou entre les poteaux, pour renvoyer la petite balle jaune avec forces cris, pour sauter plus loin, plus haut, plus fort, pour courir le plus vite, ou jeter divers objets le plus loin possible. Il n'y a guère que le golf que je regarde à la télé, et encore les nuits d'insomnie et pour son pouvoir soporifique, et le foot américain, et uniquement quand c'est dans Friday Night Lights. Tout cela pour dire que je n'ai aucune rancoeur particulière contre les joueurs de l'équipe de France de rugby, et quand je souhaite que le 15 de la rose n'en fasse qu'une bouchée, ce n'est que pour éviter qu'ils risquent d'offrir une coupe du monde à Nicolas Sarkozy, comme l'équipe de France de foot l'avait fait en 1998 à Chirac.
Je sais que c'est mesquin de vouloir priver un peuple tout entier de la joie de la victoire, mais c'est justement pour que cette victoire sportive, opium du peuple, ne le détourne pas des réalités, et que le gouvernement ne profite pas de l'euphorie pour faire passer les réformes les plus radicales pendant que le bon peuple à encore la tête pleine des images de liesse, de joie, d'exultation. Ne me dites pas que vous ne croyez pas les gens qui nous gouvernent capables de telles manoeuvres.
Et puis vous imaginez notre Hyperprésident, sautant de joie sur tous les écrans de télévision, confisquant la vedette aux joueurs, occupant, comme à son habitude, tout l'espace médiatique, s'appropriant ce succès comme étant le sien, preuve à l'appui en ayant annoncé en juin l'arrivée de Laporte dans son gouvernement. Il ne manquera pas de dire que c'est le meilleur gouvernement possible, puisqu'il compte un champion du monde.
Pour éviter cela, par amour pour le peuple français, s'il vous plait, messieurs les joueurs de l'équipe d'Angleterre, laminez, écrasez, démolissez l'équipe de France samedi prochain. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour nous.
Quand bien même vous échoueriez, j'ose que le destin placera à nouveau l'Argentine en face de bleus en finale, et que, dans une belle boucle, tout se terminera comme cela avait commencé, par une belle défaite face aux pumas.

jeudi 4 octobre 2007

Temps de cerveau disponible

Non je ne vais pas revenir sur les déclarations de Patrick Le Lay, qui datent déjà de l'été 2004 et que j'avais déjà traité par ailleurs pour le site du FLT, mais ce temps de cerveau disponible, c'est celui que nous laisse la presse française, complice, subjuguée, ou à la botte du nouveau pouvoir et qui ne voudrait pas trop nous déranger en parlant de sujets un peu complexes, controversés, édifiants.
Puisque ce ne sont pas les infos « générales » qui encombrent mon cerveau ces temps-ci, j'ai repris la lecture du Monde Diplomatique. Du temps de ma jeunesse et de ma splendeur, temps bien lointain, qui ressemble plus à un rêve qu'aux souvenirs d'une époque réelle, je lisais chaque mois le Monde Diplo. Pas tous les articles, faut pas pousser, mais pendant le mois, j'en lisais bien les deux tiers, et j'éprouvais un vrai plaisir intellectuel (bien vilain mot de nos jours où les références culturelles du pouvoir sont Barbelivien, Bigard, Johnny et Clavier) dans cette lecture. C'est ce même plaisir que j'ai retrouvé dernièrement en retournant dans les pages de ce mensuel atypique. Atypique en raison de son indépendance éditoriale, de ses illustrations, de la qualité de ses auteurs. Atypique aussi parce que l'on trouve dans ces pages des informations qui ne se trouvent pas ailleurs, pas forcement parce que la censure plane sur les journalistes comme les corbeaux noirs planaient sur les têtes dans le chant des partisans, mais parce qu'elles ne sont pas assez « vendeuses ».
Vive la presse libre et intelligente, vive le Monde Diplomatique !

mercredi 3 octobre 2007

Questions


Where is Brian ?
Où est Charlie ?
Et qu'est devenu Steve Fosset disparu depuis le 3 septembre 2007 dans le désert du Nevada ?
Qui pourrait répondre à ces questions capitales ?

Ce billet est une spéciale dédicace à Rémi "Speed Finger" Gaboche

lundi 1 octobre 2007

CFC #9

Dans notre beau pays de France, où l'esprit de cour est revenu en force avec l'arrivée au pouvoir de notre Hyperprésident Sarkozy, la flatterie et la flagornerie vont parfois se cacher dans des lieux inattendus.
Après que le futur secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux Sports, Bernard Laporte, à fait lire la lettre de Guy Môquet aux joueurs de l'équipe de France de Rugby avant le match d'ouverture de la Coupe du Monde, avec les conséquences que l'on connait, c'est au tour du barde officiel du pouvoir, Didier Barbelivien de faire de ronds de jambe et des courbettes pour plaire au chef de l'Etat. Non content de vanter les talents politiques de l'Uber président, ce qui est déjà pas mal pour avoir droit à sa place dans la longue série des CFC, mais allant plus loin, pour bien montrer au monde entier à quel point Nicolas est cool et son parti est le plus génial de l'univers connu, et ses membres des gens trop bien, trop intelligents, trop sympa, il offre une réduction sur les places de ses concerts pour les porteurs de la carte de l'UMP.
Si j'étais lui, pour faire encore plus de la lèche au pouvoir en place, je majorerais les places pour les membres du P.S., j'interdirais l'accès aux militants du PC, je placerais les adhérents du MoDem à côté des enceintes. Là, une bonne fois pour toutes il gagnerait sa place dans les rangs des courtisans les plus zélés, et pourrait même espérer une place prochaine dans un ministère.
À bientôt pour des nouvelles du front de la connerie, un front où nul n'est à l'abri, ni vous, ni moi

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