mercredi 10 juin 2009

Changement d'adresse


Après les pannes d'inspiration, les longues périodes de doute, mon nouvel espace d'expression est ouvert. Un nouveau blog sur tout, rien et le reste

lundi 8 juin 2009

Teaser #4

dimanche 7 juin 2009

Teaser #3

vendredi 5 juin 2009

Teaser #2

jeudi 4 juin 2009

Teaser

lundi 1 juin 2009

Au ralenti...


Cela n'aura échappé à personne, du moins pas à ceux qui viennent régulièrement sur ce blog, mon activité sur ce dernier et au ralenti depuis plusieurs mois. Pour ne pas dire à l'arrêt.
Ce n'est pas que ej ne vais plus au cinéma, que je ne lis plus, que je ne regarde plus de séries. C'est juste que je ne trouve plus l'envie, la motivation pour écrire dans ces pages.
Alors quoi ? Tout arrêter fermer ce blog ? C'est une idée, mais même si je n'ai plus le même rythme d'écriture qu'avant je ne peux m'y résoudre. Pas maintenant. Pas encore.
Alors ? Alors, attendre. Attendre d'avoir à nouveau l'inspiration, d'avoir à nouveau l'envie de partager avec mes trois lecteurs et demi mes coups de coeur et de gueule, mes lectures et mes DVD, mes avis et ma vie. Par écrit, et en vidéo.
À bientôt, ou plus tard.

dimanche 10 mai 2009

To bodly go where.... Yes, where ?

Star Trek 11 était attendu par les trekkers et les trekkies du monde entier de pied ferme. La franchise ayant quitté les écrans de cinéma depuis Star Trek: Némésis en 2002 et les écrans de télé après l'arrêt de Star Trek: Enterprise en 2005, l'annonce de la mise en chantier d'un nouvel épisode fit frémir toute la communauté de fan. Frémir de joie. Et frémir de peur.
Car pour la première fois depuis le retour de star Trek sur les écrans de télé avec The Next Generation, les personnes en charge de l'entreprise n'avaient jamais mis les pieds dans l'univers trekien. le réalisateur de projet J.J. Abrams reconnaissant n'avoir jamais vu la série. Comment relancer une des franchises les plus anciennes, les plus riches, les plus populaires sans connaître le matériau de base?
Autre crainte, il fut très vite révélé que le 11e film de la franchise serait un prequel, retraçant la jeunesse et la première mission de Kirk, Spock et autres personnages de la série originale. Star Trek 11 serait donc un reboot de Star Trek.
Les seuls point positifs, le seul point positif dans ce tableau était la présence de Léonard Nimoy, Spock himself.
Malgré tout cela, et en dépit de ce que J.J. Abrams avait fait à Mission: Impossible avec le troisième film, troisième clou sur le cercueil d'une autre série culte des années 60, Star Trek 11, ou juste Star Trek puisqu'il s'agit du titre officiel, suscitait chez moi une vraie attente.
Alors oui Star Trek est un film d'action bien foutu, avec son lot des combats, d'explosion, d'effets spéciaux. Oui J.J. Abrams a réussi le tour de force de rendre Star Trek "sexy", même en France, où aucune série n'a été diffusée sur une chaîne grand public, et où aucun film n'a connu une telle sortie en salle. Alors oui les nouveaux acteurs dans les rôles de Kirk, Spock, McCoy s'en sortent avec les honneurs. Oui l'Enterprise est beau, oui ça fait plein de frissons de revoir Léonard Nimoy avec des oreilles pointues, et d'entendre le thème d'Alexandre Courage. Oui tout cela est bel et bon, mais pour quoi faire, pour raconter quoi?
Star Trek version 2009 par une astuce scénaristique crée une réalité alternative, et réinvente l'univers trekien en jetant à la poubelle 40 ans de séries et de films. Cette idée aurait pu être bonne s'il avait conduit à repenser un univers, à reconstruire un monde sans renier, fouler au pied, celui d'avant. Je passe sur les incohérences avec l'univers trek d'avant (nombreuses, et bien détaillées dans deux articles sur le site Unification [1] et [2]) mais plus encore que les trahisons, ou les erreurs (qui peuvent être légitimes ou de bonne foi, Star Trek est un univers tellement vaste et riche que l'on peut oublier des détails), mais Star Trek 2009 viole l'esprit des séries pour donner un film manichéen, sans originalité, sans but (autre que relancer une franchise lucrative), sans âme.
Ce n'est pas un reboot, c'est un reformatage, pour en faire une licence au goût du jour, moderne, mais par là perdant ce qui en faisait son originalité. Adieux les aspects politiques, philosophiques, métaphysiques. Adieu l'humaniste, l'ouverture, la sensibilité. Bienvenue dans un monde tape-à-l'oeil, où l'action prime. Bienvenue dans un monde où les méchants sont très méchants, et n'ont d'autre motivation que: "PARCE QUE!!!!!", où les héros sont super fort, super beau, super cool, et résolvent tous les problèmes sans se poser de question, ni se décoiffer.
Star Trek 11, Star Trek 2009, Star Trek 2.0 c'est tout ce que l'on veut, mais pas Star Trek.
Heureusement pour oublier cela il me reste 10 films, 5 séries et plus de 700 épisodes pour oublier.

samedi 9 mai 2009

Vite un docteur

Le joli mois de mai, en plus des jours fériés et des longs week-ends à répétition, des premiers beaux jours qui font raccourcir les jupes des filles et réchauffent nos carcasses après un long hiver, le joli mois de mai en plus du retour des fruits d'été et des envies de vacances, le joli mois de mai donc nous apporte, m'apporte un DVD longtemps attendu, longtemps espéré, comme je vous en faisais part le 14 mars 2008.
Après des années d'attente, La Maladie de Sachs, film de Michel Deville adapté du roman de Martin Winckler, sot enfin en vidéo. Cette première édition est certes pauvre puisqu'elle ne propose que le film, sans le moindre bonus, mais, du moins pour moi, elle vient combler un vrai manque.
C'est donc avec joie qu'en ce joli mois de mai, plutôt que d'aller me promener sous le soleil radieux et boire un verre à la terrasse d'un café, je vais me replonger dans ce film, avec j'en suis certain l'envie de relire le livre juste après. D'un autre côté, le soleil n'est pas bien radieux cette semaine.

mercredi 29 avril 2009

Retour perdant à San-Francisco

Il n'est pas toujours bon de reprendre une franchise après une longue interruption. Au cinéma cela donne le calamiteux Indiana Jones et le royaume du crane de cristal, l'indigent Die Hard 4, ou la seconde trilogie Star Wars. En littérature cela donne le 7e épisode des Chroniques de San-Francisco, Michael Tolliver est vivant.
Passée la joie de savoir que l'un des personnages de la série que l'on avait laissé séropositif est toujours en vie, et le plaisir de retourner dans les rues de Frisco en sa compagnie, il faut se rendre à l'évidence que si Michael est vivant, l'esprit des chroniques est mort. Tout d'abord, le récit à la première personne change radicalement le style de ce nouvel épisode, autant les autres étaient des livres "choraux", autant celui-ci ne suit que Michael Tolliver, devenu vieux et bedonnant, marié, et paysagiste. Même s'il nous fait le résumé des 15 ans entre ce 7éme épisode et Bye Bye Barbary Lane, le dernier épisode de la série "originale", il a du mal à nous intéresser aux destins de personnages aux quels nous nous étions pourtant attaché. Pire, son histoire personnelle ne nous accroche jamais, que ce soit son histoire amoureuse, ou les secrets familiaux qui éclatent à la veille de la mort de sa mère. La réunion de tous les survivants de la "grande époque" de Barbary Lane au chevet de Anna Madrigal tombe à plat, passe à côté de l'émotion, et apparais purement artificiel.
L'originalité, le portrait d'une ville à part aux USA, l'audace de certaines scènes et de certains propos qui faisaient des 6 premiers épisodes une oeuvre attachante, voire culte dans certains cercles, s'est perdue dans ce dernier épisode. Maupin peine à nous faire partager la nouvelle Frisco, son ambiance, et à nous peindre une autre époque, forcément différente des années 80, mais qui en vient pourtant.
Michael Tolliver est vivant, c'est une bonne nouvelle, mais malheureusement les Chroniques de San-Francisco sont mortes.

vendredi 24 avril 2009

Fin d'époque

La vie est pleine de coïncidence, de petits hasards.
Le week-end du 5 avril Urgences s'est arrété au terme de sa 15eme saison, et de mon côté j'ai tourné la page sur 17 ans de ma vie. Ces deux évènements n'ont presque rien à voir, sauf que...
Sauf que quand j'ai commencé à suivre Urgences je venais de renoncer, contraint et forcé à une carrière dans le domaine du soin médical. Pouvoir rentrer, par le biais de la fiction, dans les couloirs d'un hôpital était à la fois une douleur et un réel plaisir. En deux épisodes, je me suis attaché aux médecins, infirmières et autres soignants du Cook County Hospital de Chicago. J'ai vieilli en même temps qu'eux.
Certe au fil des saisons, le casting changeait, tout comme autour de moi, les visages changeaient. Malgrés, ou a cause de ses évolutions, Urgences à été un repère , un rendez vous, une balise dans ma vie. Contrairement à certains, je n'ai jamais quitté les couloirs du Cook County. Je n'ai manqué aucun épisode. Même quand la qualité a baissé, même quand le plaisir n'était plus le même, j'ai vu chaque épisode, ne serais-ce que d'un oeil.
Le week-end du 5 avril Urgences a fermé ses portes, et j'ai changé de vie. J'ai quitté l'appartement que j'occupais depuis 17 ans. J'ai quitté avec joie ma vie de célibataire. Il y a des coïncidences, des hasards dans la vie. Même si je n'ai pas encore vu l'ultime épisode de la série qui m'a rendu accro aux séries, je ne peux m'empêcher de penser que la fin d'Urgences ne pouvait pas tomber à un autre moment.
Juste pour le plaisir, le générique du dernier épisode.

dimanche 19 avril 2009

I'm back!!!

Après une très longue absence, me voici donc de retour. Cela va sans doute rassurer mon lectorat qui se lamentait de ne pas avoir eu d'article ou de vidéo depuis plus d'un mois. Ce n'est pas que je n'avais rien à dire. Car j'aurais pu faire une vidéo sur Welcome, film français engagé ce qui est déjà un évènement, et qui en plus se trouve être pas trop mauvais. J'aurais pu également vous dire deux mots sur Harvey Milk, et qur la performance de Sean Penn. En passant j'aurais pu écrire trois ou quatre lignes sur Watchmen, pour vous dire que je ne savais pas quoi dire de ce film à moitié réussi, et donc à moitié raté. J'aurais pu vous entretenir de ma nouvelle DSi, et glisser quelques remarques sur le nouveau Will Ferrell en DVD (courez acheter Semi-Pro en attendant la sortie de Step Brothers). J'avais de quoi faire et de quoi dire. Mais j'étais occupé ailleurs. Très occupé au cours du mois écoulé à changer de domicile. J'ai quitté l'appartement que j'occupais depuis 17 ans, en célibataire, pour m'installer dans un très bel appartement, en couple. Changemetn de vie radical. J'ai donc été éloigné de mon clavier pendant de longues journées, de longues semaines, provoquant des crises de nerfs et des crises de larmes parmi les trois personnes qui me lisent régulièrement.
Mais promis, je reviens, et je vais à nouveau vous dire ce que je pense des films que je vais voir au cinéma, des séries qui occupent les rayonnages de ma DVDthèque, et de tas d'autres sujets.
En attendant, queques clichés de mon nouveau chez moi.




jeudi 12 mars 2009

Go ahead...Make my day

Un seul film au programme de cette nouvelle critique en vidéo, mais quel film...



jeudi 5 mars 2009

Il vaut parfois mieux un has-been...

... qu'un acteur hollywoodien en pleine gloire. La preuve en deux critiques.



samedi 28 février 2009

César 09: PO-PU-LAI-RE

Une nouvelle fois je vais râler. C'était prévisible. Parce que dès l'annonce de la liste des nommés, le cinéma populaire était absent. Il n'y avait pas grand espoir de le voir récompensé lors de la cérémonie. Bien sûr je suis content de voir Yolande Moreau, l'une des actrices les plus atypiques du paysage cinématographique français repartir avec le trophée tout moche (n'en déplaise à Agnés Varda, qui en matière d'esthétique à des leçons à prendre au vue de sa coiffure). Bien sûr deux récompenses majeures pour Mesrine, film de genre, et semi-succès public, c'est bien un petit bout du cinéma populaire qui a été salué, tout comme Le premier jour du reste de ta vie, dont les deux César des meilleurs espoirs saluent un film qui doit beaucoup à son casting. Mais au final, en faisant de Séraphine le grand vainqueur de la soirée avec 7 trucs dorés et moches c'est faire encore une fois le choix d'un cinéma qui ne parle pas au plus grand nombre. Sans mettre en doute les qualités de ce film, que je n'ai pas vu, Séraphine est tout de même un film d'auteur, destiné à un public particulier (je ne dirais pas un film destiné aux critiques parisiens et aux bobos, mais je n'en suis pas loin), qui même avec 22 semaines d'exploitation et presque 600000 spectateurs, est loin d'être un film populaire.
Cela fait plusieurs années que les César choisissent des films "confidentiels", des films d'auteur, parfois de qualité, mais ce faisant oublient que le cinéma est un art populaire. À force de se regarder le nombril et de ne mettre en avant que ce genre de cinéma, c'est tout un pan important de la cinématographie française que l'on renie. Il est bien beau de rendre hommage à Christian Fechner, producteur des films des Charlots, de Belmondo, des films de Claude Zidi, ou de faire une standing ovation à la mémoire de Claude Berri, producteur de Alain Chabat, des Inconnus, et de Claude Zidi aussi, mais il ne faudrait pas attendre que le genre populaire soit mort lui aussi pour lui prêter attention.

Le palmarès :
MEILLEUR FILM
Séraphine
réalisé par Martin Provost

MEILLEUR RÉALISATEUR
Jean-François Richet
pour Mesrine

MEILLEUR ACTEUR
Vincent Cassel
dans Mesrine

MEILLEURE ACTRICE
Yolande Moreau
dans Séraphine

MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE
Jean-Paul Roussillon
dans Un conte de Noël

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE
Elsa Zylberstein
dans Il y a longtemps que je t'aime

MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
Marc-André Grondin
dans Le premier jour du reste de ta vie

MEILLEUR ESPOIR FÉMININ
Déborah François
dans Le premier jour du reste de ta vie

MEILLEUR PREMIER FILM
Il y a longtemps que je t'aime
réalisé par Philippe Claudel

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
Marc Abdelnour
Martin Provost
pour Séraphine

MEILLEURE ADAPTATION
Laurent Cantet
François Begaudeau
Robin Campillo
pour Entre les murs

MEILLEURE MUSIQUE ÉCRITE POUR UN FILM
Michael Galasso
pour Séraphine

MEILLEURE PHOTO
Laurent Brunet
pour Séraphine

MEILLEURS DÉCORS
Thierry François
pour Séraphine

MEILLEURS COSTUMES
Madeline Fontaine
pour Séraphine

MEILLEUR MONTAGE
Sophie Reine
pour Le premier jour du reste de ta vie

MEILLEUR FILM ÉTRANGER
Valse avec Bachir
réalisé par Ari Folman

jeudi 26 février 2009

César 09: Film et Réalisateur

Avant dernier numéro de la série annuelle sur les César avec les deux catégories majeures, en commençant par Meilleur réalisateur
Laurent Cantet (Entre les murs)
Rémi Bezançon (Le Premier jour du reste de ta vie)
Jean-Francois Richet (Mesrine : L'Ennemi public n°1)
Martin Provost (Séraphine)
Arnaud Desplechin (Un conte de Noël)
Rien de bien exitant de ce côté. A l'image du cinéma français cette année. Laurent Cantet pourrait repartir avec le trophée moche à vomir. Pour un film à vomir aussi. Mais à part lui personne à part Desplechin ne semble avoir de chance de l'emporter. Richet à fait un film de genre (un mauvais film de genre, mais un film de genre tout de même). Rémi Bezançon, même si j'aime beaucoup son film, n'a pas été très original et inspiré dans sa réalisation. Je n'ai pas vu de film de Martin Provost donc je n'en dirais rien.

Passons à la récompense suprême du cinéma français, le César du Meilleur film français de l'année
Entre les murs (Laurent Cantet)
Il y a longtemps que je t'aime (Philippe Claudel)
Le Premier jour du reste de ta vie (Rémi Bezançon)
Mesrine : L'Ennemi public n°1 (Jean-Francois Richet)
Paris (Cédric Klapisch)
Séraphine (Martin Provost)
Un conte de Noël (Arnaud Desplechin)
Nouveautée cette année, 7 films en compétition. Pas nouveautée cette année, pas de comédie, pas de succés public. Bon, cette année il n'y a eu qu'un succés public majeur, Bienvenue chez les Chtis. Palme d'Or et en lice pour les Oscar, Entre les murs devrait en toute logique l'emporter, confirmant une certaine idée du cinéma français, un cinéma intellectuel, elitiste, chiant, bavard, moralisateur, nombriliste,... D'un autre côté il y a au moins dans cette catégorie un film bancal mais généreux, imparfait pour chaleureux, Le premier jour du reste de ta vie. en toute logique, c'est vers lui que va mon vote qui ne compte pour rien.A suivre: Les résultats

mercredi 18 février 2009

Dans ma DVDthèque #11: Bonjour M. Phelps

Il y avait bien longtemps que je ne vous avais pas fait faire un tour dans ma DVDthèque. Allons donc y voir l'un des monuments de la télévision, une série intemporelle, la géniale Mission: Impossible.



lundi 16 février 2009

César 09: Acteurs Actrices

Suite, et presque fin, de la série:"Mais qui c'est donc qui va gagner les César cette année". Avec à nouveau deux catégories, en commençant par le Meilleur acteur
François-Xavier Demaison (Coluche, l'histoire d'un mec)
Albert Dupontel (Deux jours à tuer)
Jacques Gamblin (Le Premier jour du reste de ta vie)
Vincent Cassel (Mesrine : L'Ennemi public n°1)
Guillaume Depardieu (Versailles)
Allons nous vers un César posthume pour Guillaume Depardieu ? Réponse le 27 février. La performance physique de Vincent Cassel pourrait lui valoir les faveurs des votants. Mais ce n'est pas parce qu'on prend 20 kilos que l'on est un grand acteur. Albert Dupontel l'est, et c'est uniquement parce que je n'ai pas vu le fim pour lequel il est nommé que je ne lui donne pas mon "César perso qui ne vaut rien". Il tombe donc dans les mains de Jacques Gamblin, qui n'a pas pris un gramme, ni perdu un kilo pour jouer le rôle d'un père de famille ordinaire sur 20 ans.
Passons maintenant à la Meilleure actrice
Kristin Scott Thomas (Il y a longtemps que je t'aime)
Tilda Swinton (Julia)
Catherine Frot (Le Crime est notre affaire)
Sylvie Testud (Sagan)
Yolande Moreau (Séraphine)

Kristin Scott Thomas ou Sylvie Testud ? La nouvelle idole de la critique, la nouvelle vache sacrée du cinéma français contre la performance (encore) mimétique. Difficile de trancher et de pronostiquer ce qu'il va se passer lors de la cérémonie. Pour ma part le choix est plus vite fait. Yolande Moreau est l'actrice française de l'année. Pour Séraphine, que je n'ai pas vu, et pour Louise-Michel, que j'ai vu.

A suivre: Film et Réalisateur

dimanche 15 février 2009

L'Amérique, l'Amérique...

Barack Obama est entré dans le bureau ovale de la Maison Blanche depuis moins d'un mois, redonnant espoir en des États-Unis qui avaient perdu tout crédit grâce au Président Bush. Avec un certain à propos deux ouvrages de Jean-Paul Dubois viennent de ressortir en poche, L'Amérique m'inquiète et jusque-là tout allait bien en Amérique, recueil de chroniques, récit de voyage, radiographie des États-Unis sur plus d'une décennie. Regard amusé, horrifié, scandalisé, sur ce pays qui fascine autant qu'il dégoûte.
Des prisonniers en attente de l'injection létale au tremblement de terre de Los angeles de 1997, du procès de O.J. Simpsons à l'émasculation de John Wayne Bobitt, des fous de Dieu au sexooliques anonymes dans le premier volume Jean-Paul Dubois trace le portrait d'une Amérique excentrique ou tout semble plus grand que nature, où les comportements sont exacerbés, une Amérique qui serait comique si elle n'était pas si puissante, si pesante, si influente sur le reste du monde.
Le second volume s'étale de 1996 à 2004, et s'ouvre dans le New York post 11 septembre, et donne une vision encore plus déprimante de la première puissance mondiale. Car, si la série de chroniques qui suit cette ouverture New-Yorkaise recèle son lot de farfelus et de cocasseries, ( un vendeur de parcelles sur la Lune, parc d'attraction qui fait de vous une célébrité pour un soir, la réincarnation de Napoléon attendant les extraterrestres, organisateur d'enlèvement) cette partie légère laisse vite la place à l'Amérique de la sécurité à outrance, des shérif fou, du système de santé qui laisse les malades mentaux entre les mains sur système pénitentiaire, de l'extrême pauvreté, du surarmement, de la peur. Cette Amérique qui avant de porter Barack Obama à la présidence l'avait fait deux fois pour Georges W. Bush. Jean-Paul Dubois nous présente la montée de l'intégrisme religieux, des valeurs les plus rances de ce pays. Cela était amusant dans le premier volume, mais après l'introduction sur les cendres du World Trade Center, chaque excentricité de cette Amérique porte les germes de ce que seront les huit années du gouvernement Bush.
Malgré tout l'espoir mis en Barack Obama, on peut se demander, après un tel portrait de ce grand pays, s'il sera capable de le changer en profondeur, et faire oublier ce shérif si fier e maltraiter les pensionnaires de son pénitencier, ou cet homme si fier d'avoir économisé 5000$ pour les offrir au premier membre de son association ayant "légalement" tué un malfaiteur.

mercredi 11 février 2009

Le Sens de la vie

Au milieu de sorties cinéma peu enthousiasmantes, et en pleine série sur les César qui démontre que le cinéma français est mal en point, une petite vidéo sur l'un des meilleurs films de l'année.



lundi 9 février 2009

César 09: Seconds

Troisième partie de cette série sur les prochains César, avec deux catégories que j'aime bien, celle des seconds rôles, en commençant par le Meilleur acteur dans un second rôle
Claude Rich (Aide-toi, le ciel t'aidera)
Pierre Vaneck (Deux jours à tuer)
Roschdy Zem (La Fille de Monaco)
Benjamin Biolay (Stella)
Jean-Paul Roussillon (Un conte de Noël)
À part Benjamin Biolay, tous les nommés sont des acteurs d'expérience, voire des acteurs d'un certain âge. Je les aime tous, à part Benjamin Biolay, et quel que soit le vainqueur je serais content. J'ai une préférence pour Claude Rich, même si je n'ai pas vu le film pour lequel il est nommé, c'est donc vers lui que va mon vote qui ne vaut pas un kopek.Passons à la seconde catégorie, Meilleure actrice dans un second rôle
Elsa Zylberstein (Il y a longtemps que je t'aime)
Edith Scob (L'Heure d'été)
Karin Viard (Paris)
Jeanne Balibar (Sagan)
Anne Consigny (Un conte de Noël)
À part Benjamin Biolay, j'aime bien toutes les actrices de cette liste. Bien sûr si Elsa Zilberstein gagnait je serais un peu déçu, tant je n'ai pas aimé le film pour lequel elle est sélectionnée. Comme je n'ai pas vu L'Heure d'été, je ne sais pas si Édith Scob mérite d'avoir le truc qui brille et qui prend la poussière, mais cela ne me gênerait pas. Pour ma part, c'est vers Anne Consigny que se tournent tous mes suffrages. Ce qui ne représente pas grand-chose.À suivre: Meilleur acteur et meilleure actrice.

jeudi 5 février 2009

Che

Un nouveau générique, une nouvelle mise en image, rien de révolutionnaire, même pour parler du Che.



dimanche 1 février 2009

César 09: Premier film et Etranger

Deuxième épisode de la série autour des prochains César avec deux catégories en commençant par
Meilleure première oeuvre
Home (Denis Delcampe,Denis Freyd,Thierry Spicher,Elena Tatti)
Il y a longtemps que je t'aime (Philippe Claudel,Yves Marmion)
Mascarades (Isabelle Madelaine,Lyes Salem)
Pour elle (Fred Cavayé,Olivier Delbosc,Eric Jehelmann,Marc Missonnier)
Versailles (Philippe Martin,Géraldine Michelot)
Et là je suis un peu gêné aux entournures. De tous ces films, je n'en ai vu qu'un seul, que je n'aime pas, et qui a de grandes chances de l'emporter. Donc pas de pronostic, pas de favoris, à vous de voir.Passons à la seconde gatégorire le Meilleur film étranger
Eldorado (Bouli Lanners)
Gomorra (Matteo Garrone)
Into the Wild (Sean Penn)
Le Silence de Lorna (Jean-Pierre Dardenne,Luc Dardenne)
There Will Be Blood (Paul Thomas Anderson)
Two Lovers (James Gray)
Valse avec Bachir (Ari Folman)
Cette catégorie devrait bientôt disparaître, tant elle fait honte au cinéma hexagonal. Un road movie déjanté et plein d'humour et d'humanité. Un film engagé sur le cancer qui ronge l'Italie: la Mafia. Un film initiatique (description plus courte que les autres, mais celui-là je ne l'ai pas vu). Le Dardenne obligatoire (et cette année en plus il n'y avait pas Almodovar). Un monument cinématographique, un classique instantané, et une performance d'acteur extraordinaire. Un film que je n'ai pas aimé. Et un film d'animation original, profond, touchant, dérangeant. Bien sûr il manque à cette liste No Country For Old Men, le chef d'oeuvre des Coen, c'est une honte, un oubli impardonnable, mais un César face à 4 Oscar, c'est léger, donc... Difficile de faire un choix. Comme pronostic: There Will Be Blood. Comme coup de coeur: Eldorado.A suivre: Les seconds rôles.

mardi 27 janvier 2009

César 09: Espoir.

La liste des nommés pour la prochaine cérémonie de remise des César du cinéma français étant tombée vendredi dernier, je vais pour me livrer à mon petit jeu des pronostics en commençant par une catégorie unique dans son genre, les meilleurs espoirs.

Dans la catégorie Meilleur jeune espoir masculin
Ralph Amoussou (Aide-toi, le ciel t'aidera)
Grégoire Leprince-Ringuet (La Belle personne)
Marc-André Grondin (Le Premier jour du reste de ta vie)
Pio Marmai (Le Premier jour du reste de ta vie)
Laurent Capelluto (Un conte de Noël)
La double nomination pour Le premier jour du reste de ta vie prouve que ce film, dont j'avais dit le plus grand bien, est avant tout un film d'acteurs, c'est donc pour ma part vers Marc-Antoire Grodin (déjà très bon dans C.R.A.Z.Y.) que va mon vote (qui compte pour du beurre bien entendu). Pour ce qui est du pronostic, je pense que Grégoire Leprince-Ringuet, déjà en compétition l'an dernier, devrait obtenir la compression (très laide au demeurant).Dans la catégorie Meilleur jeune espoir féminin
Léa Seydoux (La Belle personne)
Louise Bourgoin (La Fille de Monaco)
Déborah François (Le Premier jour du reste de ta vie)
Anaïs Demoustier (Les Grandes personnes)
Marilou Berry (Vilaine)
Je pourrais tourner autour du pot et dire que toutes les actrices en lice sont dignes de remporter le titre (même si Marilou Berry fait un peu tache dans cette liste, sa filmographie étant déjà conséquente, une dizaine de films ce n'est pas rien) mais il est évident que Louise Bourgoin doit recevoir l'hideuse statuette. Bon si Déborah François gagne je serais content quand même.A suivre: Le meilleur premier film et le meilleur film étranger.

samedi 17 janvier 2009

Burn Louise

Au coeur des plus froides journées d'un hiver qui ne fait que commencer, il est bon de trouver un peu de réconfort et de chaleur dans les salles de cinéma. C'est ce que nous offrent es deux films dont il va être question dans cette première vidéo de 2009.



vendredi 16 janvier 2009

Voilà, Opération Frisson c'est reparti...

Le revoili, le revoila le grand chauve qui parle fort, et qui parle bien. Comme il a fini son film, ou presque, il revient dès ce soir sur CinéCinémaFrisson pour une dernière salve d'Opération Frisson. Le magazine revient pour un numéro par mois, et ce jusqu'au mois de juin. 6 Opération Frisson, c'est une bonne nouvelle en ce début d'année. 6 numéros de la seule émission de cinéma critique et enthousiaste, radicale et engagée. Merci M. Dahan. Et vivement La Horde

jeudi 15 janvier 2009

I'm a free man

Le Prisonnier est mort. Patrick McGoohan est mort le 13 janvier, à l'âge de 80 ans. Il aura marqué des générations de téléspectateur par son rôle du nº 6, série dont il fut non seulement l'interprète, mais aussi le créateur, et le scénariste et réalisateur de plusieurs épisodes. Chef d'oeuvre télévisionnaire, Le Prisonnier reste encore aujourd'hui une série de référence, un monument, un indispensable pour tout sériephile.

vendredi 9 janvier 2009

Message du comité de promotion des cacahuètes

Sorti juste avant Noël (ce qui en aurait fait un excellent cadeau) le 6° tome de l'intégrale de Snoopy et Les Peanuts, couvrant les années 61 et 62, se devait, comme les 5 autres volumes, d'avoir un billet sur ce blog. Voilà qui est fait.

jeudi 1 janvier 2009

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