dimanche 30 décembre 2007

Bilan #5: Madame

Non, je ne vais pas de nouveau parler de Madâme, le film documentaire de JP Lepers sur Bernadette, c'est d'une vraie dame qu'il va être question, une vraie Dame qui nous annonce qu'elle va se retirer de la vie publique, juste au moment où cette vie publique est de plus en plus occupée par le strass, les paillettes, le bling-bling alors que nous avons besoin de réflexion, d'honnêteté, et de valeurs autres que monétaires. Donc, après avoir publié sa biographie Mme Simone Veil, puisque c'est d'elle qu'il s'agit et elle qui est ma femme de l'année en dépit de son soutien à Nicolas Sarkozy, donc Mme Veil, sans doute fatiguée par la médiocrité de la vie politique française, à décidé de s'en aller prendre une retraite bien méritée. Qui pour la remplacer, qui pour incarner cette morale politique, ce sens de la justice, de l'humanité, du respect de l'autre, et de la politique au service du peuple dans son entier ? Quelqu'un a une réponse ?

Difficile de trouver une transition avec la suite de ce billet. Alors, plongeons sans détour dans l'ultime catégorie de ce palmarès. Mon homme de l'année est... le geek. Depuis l'invention du geek, il n'aura jamais été autant mis en avant. Dans les séries de la rentrée (Chuck, The Big Bang Theory) il n'est plus un simple faire-valoir, mais le personnage central, voire le héros. Dernièrement un doc a été consacré à cette espèce, cette tribu, cette caste. Le geek sous presque toutes ses formes est en train de prendre de plus en plus de place, pour le meilleur et pour le pire.

samedi 29 décembre 2007

Bilan #4: D'oh !

Pas besoin d'en dire plus pour que vous compreniez que je vais parler de Les Simpsons, et même que je vais faire de Les Simpsons, le film, mon film de l'année. Oh, j'entends déjà les tenant du cinéma d'auteur, de la qualité française, de l'Art, se plaindre de mon choix. Les Simpsons, le film, film de l'année, quelle honte. Un dessin animé, qui plus est adapté d'une série télé, film de l'année, de qui se moque-t-on. Je comprends qu'après avoir parlé en ces pages de films comme Les chansons d'amour, Le scaphandre et le papillon, Hot Fuzz et je ne sais plus quoi, faire de Homer et se famille les récipiendaires du titre de film de l'année peut surprendre. Mais cette année c'est devant ce film que j'ai le plus ri, c'est la chanson de ce film (Spider-pig) qui m'est resté le plus longtemps dans la tête, et c'est le DVD de ce film que j'attends le plus. Alors oui, c'est un dessin animé, oui c'est une grosse comédie, oui c'est une adaptation de série, mais je fais ce que je veux, et en plus ce n'est que mon avis.

Je pourrais me faire pardonner en choisissant un film en DVD plus "culturel", un film plus "intellectuel", un film plus classe. Oui je pourrais, mais je ne vais pas le faire. Ceux qui viennent régulièrement, merci à eux, savent à quel point j'aime les films avec Will Ferrell, ceux réalisés par Judd Apathow, et de façon générale les nouvelles comédies américaines. Il me parrait donc logique d'attribuer le titre de film à moi de l'année à Super Bad et Knocked Up deux comédies qui n'ont pas eu droit aux honneurs des écrans de cinéma français et me sont parvenus par DVD directement des USA. C'est bien triste de devoir aller chercher outre-Atlantique des DVD, à la nage en plus. Mais l'effort vaut le coup. Deux comédies non seulement très drôles, c'est un minimum que certaines comédies françaises ne remplissent pas, mais en plus pertinentes, grossières sans être vulgaires, et qui disent des choses sur la société, que demander de plus...

vendredi 28 décembre 2007

Bilan #3: Les hiboux ne sont pas ce que l'on pense

Troisième partie de ce bilan consacré aux séries télés.
Pour commencer ma série de l'année. Le choix fut difficile cette saison, tant le nombre de séries de qualités à m'être passé sous les yeux fut important. Que ce soit Dexter, Deadwood, Friday Night Lights, Doctor Who... mais si je ne devais en garder qu'une ce serait Rome.
Déjà la première saison de cette série, qui nous contait l'ascension de Jules César, jusqu'à son assassinat, était passionnante, alors que nous connaissons tous plus ou moins cette Histoire, tout le talent des scénaristes était de mêler le grand et le petit de l'Histoire, de mettre en parallèle le peuple, les anonymes, et les puissants, ceux dont le nom est resté dans les livres. Dans la seconde saison, qui fait suite directe à la mort de César, et va jusqu'au triomphe de Auguste, en passant par les amours de Marc-Antoine et Cléopatre, Rome devient encore plus passionnant. Chaque épisode donne envie de voir la suite, et aucun d'entre eux n'est plus faible que le précédent.
Annulée à la fin de cette saison, la série fait déjà partie des références incontournables du genre.


Tout comme Twin Peaks, qui arrive enfin en DVD, et qui par conséquent à l'honneur d'être ma série en DVD de l'année. Il y a bien longtemps, du temps de la LTE je regrettais l'absence de DVD regroupant l'intégrale de cette série. Tout vient à point à qui sait attendre, et en trois coffrets bien remplis, Twin Peaks nous arrive enfin. L'occasion de voir, revoir cette oeuvre originale, envoutante, mystérieuse, et jusqu'à présent, jamais égalée. Les longues soirées d'hiver seront moins monotones.

jeudi 27 décembre 2007

Bilan #2: Per Peur Tcher Tou Tchou Tchié

Et l'homme de l'année est...
Nicolas Sarkozy. Non je déconne. Même si notre très cher, à plus d'un titre, Hyperprésident, à occupé tout l'espace médiatique avant et depuis son élection, il ne mérite pas le moins du monde ce titre, en tout cas pas ici.
D'ailleurs, il n'est pas encore temps de décerner le titre de l'homme de l'année, mais celui de l'émission de télé de l'année.
C'est le petit journal de Canal + qui est l'émission de l'année, ne serait-ce que parce que c'est grâce à lui que j'ai découvert cette vidéo du bafouillage présidentiel face aux pêcheurs. Si cela ne suffisait pas, chaque soir, ses 10 minutes sont un vrai moment de bonheur et d'impertinence pertinente dans un océan de consensus mou. Poil à gratter des politiques, micro et caméra toujours à l'affut, tournant quand les autres se détournent, traquant le petit détail qui sort du plan médiatique huilé, le mot, le geste qui rendent fou les conseillers en com', Yann Barthés et toute son équipe font un travail de salubrité publique.

Mais alors, cette année, il me faut récompenser l'émission de l'année qui n'est plus à l'antenne
Après une longue délibération, des débats houleux, des crêpages de chignons, le titre est attribué à : Arret sur Images.
Comme je l'ai déjà dit par ailleurs, bien que je regardais chaque semaine ce programme, il m'arrivait de ne pas être en accord avec tout ce qui s'y disait , et elle avait tendance à m'énerver (comme c'est toujours le cas avec les chroniques du site internet). Mais justement, à une époque où les programmes télés sont construits, formatés pour ne déplaire à personne, et donc être oublié avant même qu'ils soient terminés, une émission qui provoque des réactions, quand bien même négatives, est précieuse.

Allez juste pour le plaisir....

mercredi 26 décembre 2007

Petite addition

septembre 2006: 5
octobre 2006: 5
novembre 2006: 4
décembre 2006: 1
janvier 2007: 10
février 2007: 5
mars 2007: 4
avril 2007: 5
mai 2007: 8
juin 2007: 7
juillet 2007: 7
aout 2007: 6
septembre 2007: 7
octobre 2007: 12
novembre 2007: 7
décembre 2007: 6
et avec ce message le total est de

mardi 25 décembre 2007

lundi 24 décembre 2007

Mais c'est aussi l'heure des bilans....

Et voilà, nous sommes déjà dans la dernière ligne droite d'une année bien remplie. Riche en évènements de toute sorte. Comme toujours à pareille époque, un petit coup d'oeil, plus ou moins nostalgique, dans le rétroviseur s'impose.
Que retenir de cette année ? Que mettre en avant ? Qui aura l'insigne honneur d'être mon homme de l'année, ma femme de l'année, mon film de l'année...?
Les réponses à toutes ces questions capitales, dès à présent, et pendant toute la semaine.

Donc, pour commencer, mon pays de l'année.
Ce n'est pas bien original si je vous dis que c'est le Groland, déjà plusieurs fois mis à l'honneur en ces lieux, qui reçoit cette année cette récompense. Certes c'est un pays imaginaire, mais c'est celui où, malgré tout, j'aimerais vivre. Malgré la forte proportion de vieux, d'alcooliques, de dégénérés en tout genre. Malgré le fait que le président soit élu à vie par un seul électeur, lui-même. Accueillant et lâche, le Groland est le dernier lieu de résistance contre le politiquement correct, les biens pensants, la médiocrité ambiante, le consensus médiatique. Un seul mot d'ordre en 2007, comme en 2008: Viendez au Groland.

mercredi 19 décembre 2007

Merci Rémi...

... de m'avoir fait découvrir Cat Power.
Comme je suis partageur, pour ceux qui comme moi il y a quelques jours ne connaissent pas cette chanteuse, une petite vidéo.

jeudi 13 décembre 2007

Greatest you can find

J'aime beaucoup Keren Ann. Elle fait partie des artistes que je peux écouter en boucle sans jamais m'en lasser, surtout quand elle chante en anglais. Et en plus dans cette vidéo elle est toute mimi.

mercredi 5 décembre 2007

Oui maman

Vous vous souvenez quand votre maman vous disait de ne pas mettre vos doigts dans votre nez, de mettre votre main devant la bouche quand vous tousse, de dire bonjour à la dame, bref quand elle jouait son rôle de mère. Et bien aujourd'hui votre maman n'aurait plus de travail puisque l'État se charge de la remplacer. Depuis déjà quelque temps, les publicités pour les produits alimentaires sont obligé d'indiquer qu'il faut faire attention à ce que l'on mange, et maintenant la télé nous dit qu'il faut se laver les mains, mettre la main devant sa bouche quand on tousse....
Même si c'est vrai, et que c'est un excellent moyen de ralentir la propagation des maladies, a-t-on besoin, qu'encore une fois, on nous prenne par la main, et que l'on nous dise ce qu'il faut faire, ne pas faire, comment le faire, où le faire. Assez de cette infantilisation de la société, assez de cette façon de nous regarder de haut, et de nous prendre pour au mieux des enfants, au pire des idiots irresponsables.

Cher passant


C’est l’histoire d’une photo. Volée sur le blog de François Simon, critique gastronomique. Volée d’abord, bien sûr, à cause des jambes de cette femme, cachée sous la table. Jambes interminables, splendides qui attirent l’oeil magnétisent le regard. Elles sont à elles seules un hommage à la plus belle réplique de François Truffaut (tiens un autre François) « Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie. » Et l’on pourrait se contenter de cette vision. Rester accroché à cette perfection. Mais, le regard glisse, peut-il faire autrement, le long de ces jambes. Il tombe sur ce livre tenu à l’envers. Difficile de lire le titre. Il traite des bistrots visiblement. Puis il y a l’assiette, la cocotte, les petites carottes, les pommes de terre, et..., et puis quoi encore. Je ne sais pas, je ne reconnais pas. Quoi qu’il en soit, ça donne envie. Envie de partager le repas avec cette paire de jambes, et leur propriétaire, qui se refuse à notre regard.
Et puis, au second plan, il y a cet homme qui passe, un casque de moto sur la tête. Son regard lui aussi a été attiré par ses deux pieds qui dépassent, incongrus au dessus de la banquette. Il a dû voir le photographe, juste au moment où il prenait le cliché. Le passant est devenu un acteur involontaire de cette photo. Celui qui me la rend encore plus attachante. Parce que lui a dû voir la jeune femme, une fois le cliché pris, lorsqu’elle est remontée, qu’elle s’est remise à l’endroit. Lui, par le plus grand des hasards, parce qu’il passait là, entre deux courses, avant ou après son boulot, a vu ce que nous ne verrons pas. Lui, simple figurant, rend cette photo encore plus belle.

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