jeudi 23 octobre 2008

Vicky Cristina sous les tropiques



mercredi 22 octobre 2008

Sorry

Certains, ou plutôt certaines, ou plutôt une seule personne à mal pris ce que j'ai pu écrire le 28 septembre dernier. Pour que tout soit clair, une image étant plus forte qu'un long discours.

lundi 20 octobre 2008

Copinage

Quand j'écrivais encore pour Le Village, je pouvais considérer les auteurs du site comme des collègues. Désormais ils ne le sont plus, mais le site reste la page d'ouverture de mon navigateur. Alors ça me fait plaisir de faire la promo de pErDUSA avec cette vidéo.

vendredi 10 octobre 2008

Vous avez 1 nouveau tag

Ce cher Benny, tout jeune trentenaire, m'a fait découvrir le plaisir du tag. une sorte de chaîne moderne, un pont de blog en blog, sans aucune récompense à la clé, ni malédiction sur trois générations pour celui qui romprait cette chaîne. Ce qui de toute façon ne me fait pas peur, puisque je n'ai pas d'enfant, en dehors des 981 du collège où je travaille.
Puisqu'il est le premier, j'accepte donc le jeu, et je vais suivre les quelques consignes qui me sont données.

Prendre le livre que l'on lit actuellement (ou que l'on préfère) et l'ouvrir à la page 123.Recopier le texte de la cinquième phrase et les trois suivantes.

Elle prenait un de mes doigts. Elle le serait, elle s'accrochait à lui comme si elle avait peur de couler. Elle essayait de peser lourd pour m'empêcher de bouger, pour rester avec moi toute la journée. Elle me tenait par les cheveux, comme si elle les prenait pour une laisse et moi pour son chien.

Indiquer année de parution, édition, titre et auteur du livre.

2007, Édition Gallimard (collection Folio), Microfictions, Régis Jauffret. 1000 pages. 500 histoires. Idéal pour lire quand on a 5 minutes devant soi. Idéal aussi pour attraper un bon cafard, et un dégout pour le genre hûmain. Bref un livre que je ne peux que recommander chaudement.

Choisir quatre autres blogueurs/blogueuses et leur demander ce qu'ils lisent...
4, c'est beaucoup. Alors, il faut que je tape dans les blogueurs "officiels", du type Apathie, ou Winckler, et je ne me sens pas de leur demander ce qu'ils lisent. Il y a bien Évelyne Louvre-Blondeau, mais je crois que c'est le seul blog que je lis régulièrement, en dehors que ceux qui ont déjà été tagués.

Je pense que je peux donc dire, mission accomplie. Et passer à autre chose.

jeudi 9 octobre 2008

Dans ma DVDthèque #10: Frell



lundi 6 octobre 2008

Parlez moi de Bacri

Le cinéma français est un grand malade. Si j'avais lu cette phrase dans n'importe quel magazine culturel ou pseudo culturel, je serais monté sur mes grands chevaux, j'aurais piqué une grosse colère, et j'aurais balancé ledit magazine à la poubelle, voire par la fenêtre. Si au cours d'une discussion quelqu'un avait lâché cette phrase définitive, il aurait subi le même sort que le magazine, poubelle et fenêtre compris.
Pourtant, il me faut reconnaître qu'un certain cinéma français est gravement malade. Le cinéma d'auteur, cette gloire de la culture française, tourne en rond, et ne voit pas qu'il devient une caricature encore pire que celle qu'en font les Guignols de Canal. J'avais déjà pointé du doigt ce qui me semblait être les défauts majeurs du cinéma français: manque d'audace, peur des sujets, incapacité d'aller au bout d'une idée... Avec Parlez-moi de la pluie, le troisième film de Agnes Jaoui, nous allons encore plus loin. Cette fois-ci nous est donnée à voir un film de 1 h 38 min qui ne nous raconte rien. En sortant de la salle, le spectateur regarde son voisin, et y trouve la même expression vide, le même regard hagard et le sentiment d'avoir perdu 1h40 de sa vie.
À part Jean-Pierre Bacri, qui compose un rôle de loser magnifique, de paumé splendide, un type qui marche à côté de sa vie, il n'y a rien d'autre dans ce film. Des personnages transparents, qui n'évoluent pas, qui ne sont que des clichés, qui se baladent dans un univers de cliché, que jamais Bacri et Jaoui n'arrivent à dépasser, à transcender.
Parlez-moi de la pluie est le symbole de ce cinéma français, soutenu par Télérama et les autres magazines pour cultureux, qui se regarde le nombril, mais qui ne voit pas qu'il va dans le mur.

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