mercredi 29 avril 2009

Retour perdant à San-Francisco

Il n'est pas toujours bon de reprendre une franchise après une longue interruption. Au cinéma cela donne le calamiteux Indiana Jones et le royaume du crane de cristal, l'indigent Die Hard 4, ou la seconde trilogie Star Wars. En littérature cela donne le 7e épisode des Chroniques de San-Francisco, Michael Tolliver est vivant.
Passée la joie de savoir que l'un des personnages de la série que l'on avait laissé séropositif est toujours en vie, et le plaisir de retourner dans les rues de Frisco en sa compagnie, il faut se rendre à l'évidence que si Michael est vivant, l'esprit des chroniques est mort. Tout d'abord, le récit à la première personne change radicalement le style de ce nouvel épisode, autant les autres étaient des livres "choraux", autant celui-ci ne suit que Michael Tolliver, devenu vieux et bedonnant, marié, et paysagiste. Même s'il nous fait le résumé des 15 ans entre ce 7éme épisode et Bye Bye Barbary Lane, le dernier épisode de la série "originale", il a du mal à nous intéresser aux destins de personnages aux quels nous nous étions pourtant attaché. Pire, son histoire personnelle ne nous accroche jamais, que ce soit son histoire amoureuse, ou les secrets familiaux qui éclatent à la veille de la mort de sa mère. La réunion de tous les survivants de la "grande époque" de Barbary Lane au chevet de Anna Madrigal tombe à plat, passe à côté de l'émotion, et apparais purement artificiel.
L'originalité, le portrait d'une ville à part aux USA, l'audace de certaines scènes et de certains propos qui faisaient des 6 premiers épisodes une oeuvre attachante, voire culte dans certains cercles, s'est perdue dans ce dernier épisode. Maupin peine à nous faire partager la nouvelle Frisco, son ambiance, et à nous peindre une autre époque, forcément différente des années 80, mais qui en vient pourtant.
Michael Tolliver est vivant, c'est une bonne nouvelle, mais malheureusement les Chroniques de San-Francisco sont mortes.

vendredi 24 avril 2009

Fin d'époque

La vie est pleine de coïncidence, de petits hasards.
Le week-end du 5 avril Urgences s'est arrété au terme de sa 15eme saison, et de mon côté j'ai tourné la page sur 17 ans de ma vie. Ces deux évènements n'ont presque rien à voir, sauf que...
Sauf que quand j'ai commencé à suivre Urgences je venais de renoncer, contraint et forcé à une carrière dans le domaine du soin médical. Pouvoir rentrer, par le biais de la fiction, dans les couloirs d'un hôpital était à la fois une douleur et un réel plaisir. En deux épisodes, je me suis attaché aux médecins, infirmières et autres soignants du Cook County Hospital de Chicago. J'ai vieilli en même temps qu'eux.
Certe au fil des saisons, le casting changeait, tout comme autour de moi, les visages changeaient. Malgrés, ou a cause de ses évolutions, Urgences à été un repère , un rendez vous, une balise dans ma vie. Contrairement à certains, je n'ai jamais quitté les couloirs du Cook County. Je n'ai manqué aucun épisode. Même quand la qualité a baissé, même quand le plaisir n'était plus le même, j'ai vu chaque épisode, ne serais-ce que d'un oeil.
Le week-end du 5 avril Urgences a fermé ses portes, et j'ai changé de vie. J'ai quitté l'appartement que j'occupais depuis 17 ans. J'ai quitté avec joie ma vie de célibataire. Il y a des coïncidences, des hasards dans la vie. Même si je n'ai pas encore vu l'ultime épisode de la série qui m'a rendu accro aux séries, je ne peux m'empêcher de penser que la fin d'Urgences ne pouvait pas tomber à un autre moment.
Juste pour le plaisir, le générique du dernier épisode.

dimanche 19 avril 2009

I'm back!!!

Après une très longue absence, me voici donc de retour. Cela va sans doute rassurer mon lectorat qui se lamentait de ne pas avoir eu d'article ou de vidéo depuis plus d'un mois. Ce n'est pas que je n'avais rien à dire. Car j'aurais pu faire une vidéo sur Welcome, film français engagé ce qui est déjà un évènement, et qui en plus se trouve être pas trop mauvais. J'aurais pu également vous dire deux mots sur Harvey Milk, et qur la performance de Sean Penn. En passant j'aurais pu écrire trois ou quatre lignes sur Watchmen, pour vous dire que je ne savais pas quoi dire de ce film à moitié réussi, et donc à moitié raté. J'aurais pu vous entretenir de ma nouvelle DSi, et glisser quelques remarques sur le nouveau Will Ferrell en DVD (courez acheter Semi-Pro en attendant la sortie de Step Brothers). J'avais de quoi faire et de quoi dire. Mais j'étais occupé ailleurs. Très occupé au cours du mois écoulé à changer de domicile. J'ai quitté l'appartement que j'occupais depuis 17 ans, en célibataire, pour m'installer dans un très bel appartement, en couple. Changemetn de vie radical. J'ai donc été éloigné de mon clavier pendant de longues journées, de longues semaines, provoquant des crises de nerfs et des crises de larmes parmi les trois personnes qui me lisent régulièrement.
Mais promis, je reviens, et je vais à nouveau vous dire ce que je pense des films que je vais voir au cinéma, des séries qui occupent les rayonnages de ma DVDthèque, et de tas d'autres sujets.
En attendant, queques clichés de mon nouveau chez moi.




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