jeudi 28 août 2008

Dans ma DVDthèque #9: Destination Cicely

Si je devais emporter une seule série sur une île déserte, ou mieux dans les plaines enneigées, ce serait celle-là.



lundi 25 août 2008

Monaco:0 - Quebec:1

Fin d'été au cinéma, à quelques jours de ma rentrée, deux critiques au sommaire de cette nouvelle vidéo.



mercredi 20 août 2008

Ami entend-tu ?

Dans la série: "je redécouvre des films qui m'avaient marqué et que je n'ai pas vus depuis plus d'une dizaine d'années", voici le monument de Melville L'armée des Ombres.
De ma première vision du film je ne gardais que le souvenir que de deux scènes. Lino Ventura courant dans un long tunnel devant les mitraillettes des Allemands, et Simone Signoret se faisant tuer en pleine rue par ses camarades de résistance. Du reste, je n'avais qu'un vague souvenir, un brouillard, l'impression d'avoir vu un grand film, un film important. C'est pourquoi, quand j'ai vu le DVD en promotion, je me suis jeté dessus, et je l'ai revu le week-end dernier. Je me suis rendu compte que les deux scènes que je gardais en mémoire étaient en fin de film, et j'avais oublié presque tout le reste. Je l'ai donc plus découvert que redécouvert.
L'Armée des Ombres est un film sur la résistance, mais il est loin de faire du mouvement un portrait idéalisé, et des personnages des héros. Comme souvent chez Melville il s'agit d'un portrait sombre, d'un monde gris, terne, sans flamboyance. Melville nous fait un tableau presque clinique des hommes et des femmes qui ont résisté pendant la Seconde Guerre. Ils ne sont ni meilleurs, ni pire que les autres, ce ne sont pas des héros, ils n'accomplissent pas des actions spectaculaires, il n'y a pas d'explosion de train, des meurtres d'officiers nazis, d'ailleurs on ne voit pas vraiment ce que font concrètement les résistants. Ils parlent, se cachent, espèrent, mais en dehors de cela pas grand-chose.
La résistance par Melville est un mouvement sans gloire, sans idéalisation, sans mythification. Il n'est question que d'amitié, de loyauté, d'engagement, et de sacrifice. Les hommes sont ordinaires, confrontés à une situation extraordinaire, ils ne tirent aucune fierté de ce qu'ils font, de ce qu'ils accomplissent, et même, par le portrait qui est fait du personnage de Lino Ventura, ils semblent être dénués de tout sentiment.
L'armée des ombres fait parti des classiques, incontournables, indispensables.


Discover !

jeudi 14 août 2008

Why So Serious

Après avoir relancé la franchise de Batman, mise à mal par les pantallonade de Schumacher, avec un Batman Begins en demi teinte, Christopher Nolan retrouve le heros masqué de Gotham City et nous livre un Dark Night crépusculaire.



lundi 11 août 2008

Nostalgie mortelle

Il m'est déjà arrivé d'idéaliser des films que j'avais vu quand j'étais plus jeune, des films qui m'avaient marqué à l'époque, et qui lorsque je les revois après 10 ou 15 ans ont perdu tout leur charme. Je n'ai pas d'exemple en tête au moment où j'écris ces lignes, mais j'ai un contre-exemple : Simple Mortel, de Pierre Jolivet. J'avais vu le film lors de sa sortie en 1991, en salle, et j'étais très enthousiaste en sortant. Je n'avais pas revu ce film jusqu'à la semaine dernière où je l'ai chopé au hasard sur CinéCinéma.
Je gardais le souvenir d'un film de S.F. atypique, sans effets spéciaux, sans lasers, mais un enjeu majeur: la survie de l'espèce humaine. Tout ce la entre les mains d'un homme ordinaire. Je me souvenais des quelques détails, et surtout de la fin (que je ne révélerais pas ici).
En le revoyant 15 ans après, j'ai été à nouveau sous le charme de cette petite production française, passée inaperçue, mais qui mérite vraiment d'être (re)découverte. Pour résumé, un linguiste reçoit des messages en gaélique ancien au travers de postes de radio, ces messages lui demandent de résoudre des énigmes. S'il s'y refuse, des gens meurent de façon en apparence accidentelle. Derières les énigmes, il y a des actes aussi, et la voix extraterrestre lui demande de tuer.
Tout le film repose sur l'absence de présence extraterrestre en dehors de la voix mystérieuse. Il se pose alors la question de la véracité de cette présence, et de la santé mentale du réceptacle des messages. Question que se pose aussi le personnage principal.
Fantastique à la française particulièrement réussie, il pose la question de la liberté de choix, cite Star Trek indirectement, explore des terrains qui ne l'ont plus été depuis. Et 15 ans plus tard garde toujours, du moins pour moi, la même force.

vendredi 8 août 2008

CFC #12: Tous à Pékin

Donc, c'est parti ! Les Jeux Olympiques de Pékin ont commencé. Très bien. Pendant deux semaines, le monde entier va avoir les yeux tournés vers la Chine, pour regarder courir des athlètes. Que des athlètes. Pas des dissidents qui fuient, pas des Tibétains qui évitent les coups, pas un régime dictatorial censurant la presse, muselant l'internet. Juste des sportifs tournant en rond dans un stade, tapant dans une balle, se dépassant pour la plus grande gloire de leur pays.
Bon, c'est comme ça. Le sport et l'argent effacent la politique et les droits de l'homme. L'argent surtout. C'est pour cette raison que les chefs d'État de tous les pays qui commercent avec la Chine assisteront à la cérémonie d'ouverture, notre cher président en tête, et qu'importent les menaces, les commentaires désobligeants, et l'attitude hautaine des dirigeants chinois.
Ce n'est pas maintenant qu'il faut faire les vierges effarouchées, et se tordre le nez devant le spectacle de ces J.O., si l'on aime on regarde, si l'on n’aime pas, comme moi, on ne regarde pas. Une fois les caméras des télés du monde entier éteintes, une fois les journalistes rentrés au bercail, le régime dictatorial reprendra ses activités comme avant, et comme pendant, mais sans chercher à se cacher.
Pour le moment que le meilleur gagne, et sur le plan économique, politique et symbolique, c'est la Chine.
À bientôt pour des nouvelles du front de la connerie, un front où nul n'est à l'abri, ni vous, ni moi.

mardi 5 août 2008

5/08/73

5/08/1962: Mort de Marylin Monroe.
5/08/1984: Décés de Richard Burton.
5/08/14: Instalation des premiers feux de circulation.
5/08/1850: Naissance de Guy de Maupassant.
5/08/2000: Décés de Alec Guinness.
et puis, évènement essentiel, 5/08/1973: Naissance de moi.

lundi 4 août 2008

Dans ma DVDthèque #8: In The Criminal Justice System...

Dans le système pénal..., pouf-pouf, dans ma DVDthèque il y a deux groupes distinct, et d'égale importance, la police et le procureur, voici une petite vidéo qui parle d'eux.

samedi 2 août 2008

W, X.

Au cinéma en ce moment deux films que j'avais prévu d'aller voir, et dont je vous fais une rapide critique.

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