mercredi 29 novembre 2006

The New and Improved James Bond

Depuis plus de 40 ans avec une régularité quasi métronomique, il revient sur les écrans. Non ce n’est pas Woody Allen, même si ce dernier participa à l’une des aventures (non officielle et parodique) du plus célèbre des agents secrets au service secret de Sa Majesté. Bien sûr vous aurez reconnu 007, Bond, James Bond.
La dernière fois qu’il nous avait rendu visite, il était accompagné de la très glamour Halle Berry, et roulait en voiture invisible sur la banquise et empêchait une mégalomane de détruire la planète. Ou un truc approchant. Rien de bien original. Malgré les très bons résultats au box-office, les producteurs sentaient bien que la franchise tournait en rond. Pour éviter de sombrer dans la caricature (certaines mauvaises langues diront que les derniers opus étaient déjà une caricature), il fallait d’urgence revoir la copie.
Reboot complet donc avec Casino Royale, 21éme aventure cinématographique de James, mais première aventure écrite par Ian Fleming. Jamais adaptés sérieusement pour le grand écran, les débuts de l’agent secret offraient un moyen idéal de faire redémarrer la franchise sur de nouvelles bases en revenant à la source.
Exit donc Pierce Brosnan après 4 films, et bienvenu à Daniel Craig, 5éme acteur à endosser le smoking de Bond. Si la blondeur de l’acteur a pu faire couler beaucoup d’encre, le choix de ce nouvel interprète, plus proche du charisme animal d’un Sean Connery que du glamour d’un Roger Moore, n’est pas un caprice des producteurs. Il est plus proche du personnage de Flemming que tous les autres interprètes l’ayant précédé.
Plus dur, plus violent, plus humain aussi. Le nouveau Bond n’est plus une gravure de mode évoluant dans des décors paradisiaques une bimbo à son bras, combattant des mégalomanes en manque de domination mondiale. Le fraichement classé double zéro, grade qu’il obtient lors d’un pré-générique en noir et blanc, sans cascade à couper le souffle, mais un combat brut qui donne le ton du film, doute, se trompe, saigne, chute, en un mot apprend ce qu’est son boulot.
Résolument différent, le nouveau Bond renouvelle la franchise avec brio, dépoussiérant n mythe avec talent, et lorsque qu’apparait le traditionnel “James bond Will Return” à la fin du générique, pour la première fois depuis longtemps on espère ce retour.
J’oubliais, un dernier détail pour vous convaincre d’aller voir Casino Royale: Eva Green
Est-il besoin d'en dire plus?

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