lundi 14 mai 2007

La guerre des roses

À peine le second tour de l'élection présidentielle passé, et le goût amer de la défaite effacée (il n'a pas fallu longtemps puisque Ségolène Royal est apparue tout sourire à 20h02, façon de rattraper le retard qu'elle avait pris lors du premier tour) les éléphants du P.S. se sont mis en ordre marche, non pas pour les prochaines élections législatives, mais pour la reprise en main du parti. D.S.K. à critiqué, et continu à critiquer la ligne du P.-S. et se dit disponible pour participer à la réforme sociale-démocrate. Fabius se porte volontaire pour ramasser le drapeau de socialisme tombé (mis) à terre après la défaite de Royal. Ségolène lance déjà une OPA sur la candidature de 2012. Emmanuelli hésite à lancer son propre parti. Seul Hollande ne dit rien, ne fait rien, et en cela reste égal à lui même. Sans doute a-t-il déjà compris qu'il avait perdu tout espoir de relancer sa carrière politique déjà bien en panne (quoiqu'en politique personne n'est jamais mort.)
Ce spectacle n'est pas des plus réjouissant pour "le peuple de gauche" déçu de voir Sarko se pavaner un peu partout avant d'enfiler pour 5 ans (au moins) les habits présidentiels. La route est longue jusqu'à la prochaine élection présidentielle, mais ce début de parcours laisse présager du pire pour la suite, et à moins d'une vraie révolution, la droite n'a pas de soucis à faire pour la suite.

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