mercredi 30 janvier 2008

Et le César... #2: Espérance

Deuxième volet de la série consacrée au futur César du cinéma français. Cette fois, penchons-nous sur une catégorie pleine d'optimisme, les espoirs.

Ne soyons pas galant et commençons par le MEILLEUR ESPOIR MASCULIN, les nominés sont :
Nicolas Cazalé dans Le fils de l'épicier
Grégoire Leprince-Ringuet dans Les chansons d'amour
Johan Libéreau dans Les témoins
Jocelyn Quivrin dans 99 F
Laurent Stocker dans Ensemble, c'est tout

Si j'avais le droit de voter, je choisirais Laurent Stocker. Dans l'adaptation (foireuse) du livre d'Anna Gavalda par Claude Berri, il est la meilleure idée. C'est difficile de ne pas être complètement ridicule dans ce rôle difficile et casse-gueule d'aristo coincé et begayeur. Il s'en sort avec les honneurs. Il apporte une humanité à un personnage un brin caricatural. Il est touchant, juste, émouvant, drôle, tendre. Bref parfait.
Comme je n'ai pas (encore) le droit de voter, et que je ne suis pas sûr que les votants me suivront dans mon choix, je dirais que le césar a de grandes chances de tomber entre les mains de Johan Libéreau. Acteur dans un film de Téchiné, film sur l'émergence du SIDA dans les années 80. Il part déjà avec de bons atouts en main. Et puis il est dans le seul film que je n'ai pas vu. Donc, je vais lui offrir le bénéfice du doute.


Passons au MEILLEUR ESPOIR FÉMININ, les nominées sont:
Louise Blachère dans Naissance des pieuvres
Audrey Dana dans Roman de gare
Adèle Haenel dans Naissance des pieuvres
Hafsia Herzi dans La graine et le mulet
Clotilde Hesme dans Les chansons d'amour

D'un côté il y a mon gros, très gros coup de coeur, l'actrice qui sans hésitation devrait avoir le trophée, et de l'autre la logique des votants de l'académie.
Je dirais donc, que devrait recevoir le trophée le 22 février prochain Hafsia Herzi, elle à eu des critiques dithyrambiques, elle joue dans le film d'un chouchou de la presse et de l'académie, et en plus, en toute objectivité, dans un film qui m'a laissé froid, elle a une vraie présence, et affiche un véritable talent.
Mais voilà, à la vérité, si ce n'est pas Clothilde Hesme qui gagne je ne serais pas content. Cette année, dans deux films, Les chansons d'amour et Le fils de l'épicier, elle a illuminé l'écran. Drôle et légère dans le film de Christophe Honoré, même dans les moments les plus noirs. Tout aussi aérienne dans le film de ... avec un petit quelque chose en plus, un brin de grâce supplémentaire qui fait toute la différence. Un véritable enchantement. Et mon césar du coeur.

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