lundi 14 janvier 2008

Perte de vitesse

Il en va de la politique spectacle comme de n'importe quel spectacle, quand le public n'aime pas, il faut changer de musique. C'est donc ce qu'à fait M. Nicolas Sarkozy, président de tous les français, la semaine dernière, lors d'une conférence de presse en son palais de l'Elysée.
Convié à cette manifestation tout ce que le monde médiatico-journalistique compte de belles plumes et de beaux parleurs. Le ban et l'arrière-ban des journalistes politique, français et étrangers, ce qui représente tout de même plus de 600 personnes. Il y avait de quoi se réjouir de voir ce petit monde réuni dans les salle des fêtes du palais présidentiel pour écouter la parole de notre chef de l'Etat.
Mais voilà, malgrè le SarkoShow élyséen, la côte de popularité du président baisse, baisse, baisse. Pourquoi ? Oui, pourquoi, alors qu'il est partout, qu'il gère tout, qu'il s'étale dans les médias, à côté du Pape, des Emirs, de Tony Blair, et bien sur de Carla ? Comment se fait il que notre très cher Nicolas, trouve de moins en moins grace aux yeux des français ?
Serait-ce parce qu'alors que ses citoyens tirent la langue pour boucler les fins de mois, Nicolas se pavane en Egypte et Jordanie, voyage dans des jets, dort dans des palaces, arbore des montres de luxe, et un top-model accessoirement héritière à son bras ?
Je n'ose penser que les français ne s'en tiendraient qu'ç ces bases considérations économiqes, matérialietes, mercantiles, pour juger celui qui se voulait "le président du pouvoir d'achat". Ce serait bien triste.
Peut-être que cette baisse de popularité n'est que passagère, une sorte de blues d'après les fêtes, quand le ciel est bas et qu'il pleut sur Nantes, et partout ailleurs, quand les sapins morts jonchent les trottoirs des villes...
Espérons que tout ira mieux demain, ou après demain.

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