lundi 19 novembre 2007

Bric à Brac

Privilèges
Les cheminots en grèves seraient donc des privilégiés à entendre les journalistes, et J-P Pernaut en tête de cortège. C'est sûr que comparée aux patrons du CAC 40 qui selon Mme Parisot, président du MEDEF, ne gagne pas trop, et dont les stock options ne sont toujours pas taxées, comparés au président qui s'est augmenté de 206%, comparés aux bénéficiaires du bouclier fiscal qui ont reçu de gros chèques, dont ils n'avaient pas vraiment besoin. Alors oui, les cheminots sont des privilégiés, de gros, d'énormes privilégiés, qui se nourrissent honteusement sur le dos de l'État.

Otages
De plus, pour aggraver leur cas, voilà qu'ils prennent la France en Otage depuis presque une semaine. Pauvres usagés qui se retrouvent dans la même situation qu'Ingrid Bétancourt otages des FARC depuis... trop longtemps. Pauvres usagers qui comprennent ce qu'a vécu Florence Aubenas otage tout aussi médiatique. Pauvres usagers dont le sort est si proche de celui de Mme Aung San Suu Kyi en résidence surveillée en Birmanie. Pauvres usagers.

Versaillais
« Usagers en colères, y en a marre de la galère » fut le mot d'ordre des « hordes » de contre grévistes dimanche. Marre d'être pris en otages, marre des fainéants qui bloquent tout un pays, marre des privilégiés, mais surtout marre de ce pays fasciste de gauche, marre des grands médias (TF1, France 2 et Europe 1) à la botte du parti socialiste. C'est Jean-Pierre Pernaut qui va avoir un choc d'apprendre qu'il fait partie de la gauche socialo-communiste.

Brioche
Mais puisque les transports en commun sont confisqués aux usagers, ils n'ont plus qu'à prendre leur vélo. Et ainsi suivre le conseil avisé de Mme Lagarde, ministre de l'Économie, qui y voit un bon moyen de se prémunir contre les hausses du prix de l'essence. Hausses qui n'ont rien à voir avec les bénéfices records du groupe Total. En son temps Marie-Antoinette conseillait au peuple qui n'avait pas de pain de manger de la brioche....

Charlie
Mais où est Nicolas ? Notre Hyperprésident a disparu des écrans depuis... depuis le début de la grève. Lui qui était prêt à en découdre physiquement avec les pêcheurs, ne s’est pas allé voir les cheminots. Il ne faut sans doute pas y voir de la peur, mais de la sagesse, l'envie de prendre de la hauteur. L'envie de laisser les autres, mais pas son 1er ministre, mettre les mains dans le cambouis. Il est fort notre Président.

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