jeudi 3 avril 2008

Dans ma DVDthèque #1: Let Bartlett be Bartlett

Du temps de la VHS (pour les plus jeunes lecteurs de ce blog, il fut un temps où le DVD n'existait pas, et il y a encore plus longtemps, avant même les CD, la musique était enregistrée sur des disques en vinyle, j'ai connu cette époque-là, c'est vous dire si je suis vieux), je n'avais pas beaucoup de séries sur mes étagères. D'une part parce que je n'avais pas beaucoup d'argent à dépenser, et d'autre part parce que ça prenait beaucoup de place. Cela ne me posait pas plus de problème que cela. D'abord, le choix était limité, seules quelques séries populaires avaient le droit à une sortie en vidéo, et puis il y avait peu VO, dans ces conditions il était plus avantageux d'enregistrer les programmes directement à la télé. Parfois je craquais pour une intégrale, comme pour Le Prisonnier, ou Chapeau Melon et Bottes de Cuir. J'étais d'ailleurs très fier d'avoir l'intégrale des aventures d'Emma Peel sur mes étagères, d'autant plus que cette intégrale était sortie vendue dans une mallette en cuir (mallette que j'ai toujours même si elle ne ferme plus) et avec un parapluie arborant les silhouettes de Steed et Peel. Tout cela m'avait couté un bras, mais je m'en foutais complètement.
Quand le DVD est arrivé, et que j'ai eu les moyens de m'acheter un lecteur, un tout autre univers s'ouvrait devant moi. Non seulement la finesse des DVD me permettait d'en mettre plus chez moi, et en plus toutes les séries que j'aimais m'arrivaient enfin en VO. Si dans les premiers temps les choix étaient limités aux séries que j'avais déjà en VHS, et que donc j'avais déjà vu, avec le temps des séries plus ou moins inédites apparurent.
Ce fut le cas de The West Wing (A la maison blanche). J'ai été dès la première diffusion par France 2 sous le charme de cette série. À l'époque c'était en VF, le vendredi soir vers 22h30, et en plein été. J'aurais dû passer à côté. Pourtant, j'ai sacrifié mes vendredis soir, car, après avoir vu les deux premiers épisodes, j'étais accro. Accro aux personnages, aux dialogues, et surtout à Bartlett, ce président idéal dans cette vision idéalisée de la politique. Addiction contrariée par notre cher service public, la diffusion s'arrêta à la fin de l'été, et de la première saison, sur un clifhanger (un attentat contre le président Bartlett) et ne repris jamais sur France 2. Le sériephile que j'étais attendit en vain, jusqu'à ce que les DVD arrivent. Tout d'abord la saison un, que j'avais vue trois ou quatre fois à l'époque (et enregistré sur K7 en VO sur Sérieclub) puis la saison deux inédite. Par la suite je n'ai plus jamais suivi The West Wing à la télé, et toujours en DVD, acheté au fur et à mesure de leur sortie aux USA. J'ai même poussé le vice (car je suis un type vicieux) jusqu'à remplacer les deux premières saisons dont les coffrets zone 2 qui n'étaient pas en accord avec le design les autres par leurs équivalents zone 1. L'alignement est du plus bel effet.

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