jeudi 20 mars 2008

CFC #11

Je n'avais plus envie de parler de Sarkozy. Je n'avais plus envie d'en remettre une couche sur le Président qui ne fait pas Président. J'en avais marre de Sarkozy, point.
Alors, je me serrais bien passé de revenir sur les résultats des élections, la défaite de la droite, enfin pas vraiment une défaite, un rééquilibrage, un signal fort pour poursuivre les réformes, encore plus fort, plus vite. Pas envie de dire du mal de Nadine Morano, la castafiore, la poissonnière, la plus vulgaire des sarkozistes, battue dans les grandes largeurs à Toul, mais qui à gagné un poste de secrétaire d'État. Dire qu'en juin les perdants des législavitses étaient obligés de démissionner, comme ce pauvre Alain Juppé. Pas envie d'en faire des caisses sur notre cher Président, en quête d'attitude présidentielle, avançant seul dans la neige, sur le plateau des Glières. Pas envie de revenir pour une chronique du front de la sarkozie.
Et puis voilà que notre très cher Président a décidé de nommer un observateur de l'internet. Nicolas Princen a été nommé chargé de mission au service internet. En gros il doit parcourir le net à la recherche de "buzz" autour de Nicolas Sarkozy. Il va donc parcourir des milliers de blogs, des milliers de pages internet, des milliers de sites où l'on parle de notre cher Président, en général en mal. Pour quoi faire ? Ce n'est pas bien clair. Pas encore défini.
Alors pour être gentil, pour qu'il justifie de son emploi, je me suis fait violence et j'ai de nouveau parlé de Sarkozy. Une page de plus à parcourir pour M. Princen. Quelques lignes de plus à lire ce n'est pas grand-chose, mais si chacun s'y met, je suis certain que M. Princen aura des journées ben remplies.
À bientôt pour des nouvelles du front de la connerie, un front où nul n'est à l'abri, ni vous, ni moi.

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