mercredi 26 mars 2008

Série bééééh

Le Néo Zélandais sont des gens étranges. Cette déclaration fracassante qui pourrait compromettre les relations diplomatiques entre la France et le pays des Kiwis (si jamais ce blog est lu en Nouvelle-Zélande, ce qui ne risque pas d'arriver vu qu'il est à peine lu en France) ne doit rien au hasard, ou à des préjugés raciaux. Cette déclaration fracassante c'est celle que je me suis faite en sortant de Black Sheep.
L'histoire: Dans une ferme, suite à des manipulations génétiques, des moutons deviennent carnivores, et transforment les humains qu'ils mordent en mouton-garou. Ça vous suffit comme preuve qu'il y a quelque chose de pas vraiment net dans la tête des Néo-Zélandais, ou du moins de Jonathna King scénariste et réalisateur de ce petit film réjouissant.
Assumant jusqu'au bout le côté série B de son long métrage, King signe un film référentiel, parodique, mais jamais cynique, et gore juste ce qu'il faut pour faire plaisir aux fans du genre. N'hésitant pas à étaler des litres d'hémoglobine sur l'écran, à nous offrir des maquillages de mutilation du plus bel effet, et un des effets de transformations de mouton-garou lorgnant du côté du Loup-garou de Londres, Black Sheep est dans la lignée de Shawn of the Dead un hommage au genre, respectueux, mais bien déjanté, parcouru par ds répliques qui font mouche, comme le « Je suis végétarienne» laché par une femme en train de se faire dévorer par un des moutons fous.
C'est le genre de petit film qui malheureusement n'aura qu'une audience réduite en France, pays réfractaire à ce genre de film et d'humour, mais qui mérite le détour, tant qu'il est encore dans les salles.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

ah oui, là d'accord, je comprends...

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